Tu es bien ma fille.

1.3K 42 51
                                    

Cela doit faire une semaine et demie que j'ai été enlevée par mon propre père. Je ne suis pas toute à fait sûr car je commence à perdre la notion du temps. Enfermé dans cette pièce je ne vois pas le soleil se coucher ni se lever. Je suis enchaînée comme un chien, les seuls fois où l'on me détache c'est pour que je fasse mes besoins.
Je subis tortures sur tortures. On ne me nourrit que très rarement avec de la nourriture dégueulasse. Je suis physiquement et mentalement à bout mais à chaque fois que je frôle l'abandon je revois le visage de Livaï. Rien que sa pensé me redonne du courage, c'est ainsi que j'arrive à tenir le coup, aussi grâce à mes amis. Ils me manquent tous tellement. Quand je pense au bataillon mon cœur se serre très fort et ma gorge se noue. Parfois je me demande s'ils ne me pensent pas déjà morte et s'ils me cherchent encore mais je chasse aussitôt ses pensées de mon esprit me rappelant mes promesses à mon amour. J'espère aussi qu'ils vont tous bien, j'espère qu'Armin ne se sent pas responsable, car je le connais mieux que personne.

Je ne sais pas quel jour nous sommes. Je suis attaché à mes chaînes comme depuis que je suis ici. Ca commence à un faire un moment que je n'ai pas vu la lumière du jour. Mon corps est rempli d'entailles, coupures plus ou moins profondes, il a voulu tester différents couteaux sur moi. Mes habits sont déchirés de partout, j'ai constamment froid. Aussi, il m'a arraché trois ongles à chaque main. Je pus, je suis sale, j'ai froid, j'ai faim, j'ai soif, j'ai mal, je suis fatiguée. Je me suis renfermée sur moi-même pour me protéger, je suis plus froide qu'avant mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas flancher. A plusieurs reprises, Frank son armoire à glace l'a aidé à me torturer, disant ne pas vouloir se salir les mains. Je me suis pris de multiples coups sur l'intégralité de mon corps, Frank m'a donc cassé le nez, je dois aussi avoir plusieurs côtes de brisées. Les seuls fois où j'ai trouver le sommeil c'était lorsque j'étais à bout de force, mais hélas mon sommeil est toujours très court, soit c'est lui qui revient s'amuser, soit c'est moi qui me force à rester éveillée, rongée par la peur. Et enfin il m'a confirmé que mon dos est un chef-d'œuvre, que les cicatrices représentent son art, je me rappelle aussi que le lendemain de m'avoir flageller, mes plaies saignés encore abondamment, il avait tenu à montrer son travail à Frank qui celui-ci, avait tourné de l'œil est s'était évanoui en regardant mon dos. Je n'ose même pas imaginé dans quel état il est.





PDV Livaï :


Il est bien vingt heure. Cela fait deux semaines que (t/p) a été enlevée. Deux semaines sans aucune nouvelle bien évidemment. Je ne sais même pas si elle est morte ou vivante, et si vivante dans quel état. J'ai annulé tout les entraînements. Je passe mes journées interminables dans mon bureau. Les seuls fois où je suis sorti de ma piole j'ai bien vu que mon escouade était rongé par le stress. Et en tant que leur chef je n'ai absolument rien fait pour les détendre ou les rassurer. Je m'en veux mais je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à elle, elle me manque, je ne dors plus. La seule pensée de ne plus la revoir me terrifie. J'ai l'impression de devenir fou. J'espère qu'elle pense à ses promesses. Il reste encore une semaine à attendre normalement et nous saurons où elle est retenu prisonnière. Mais je crains ne pas pouvoir tenir jusque là, à tout moment je débarque dans les cachots des brigades spéciales pour retrouver les connards qui savent où elle est.


TOC TOC TOC !! Trois coup secs et rapides se font sur la porte de mon bureau.

Moi : C'est qui ? Dis-je froidement.

??? : C'est Hanji !

Moi : Tu me veux quoi ?

Hanji : Ouvre c'est à propos de (t/p) !

RESTES AVEC MOI- [Livaï x Reader]Where stories live. Discover now