La mère porteuse du millionnaire

Chapitre 3

________ ANNA DIOP________

Je ne cessais de toiser du regard l'homme devant moi.

Lui : Vous allez finir par répondre ou quoi ?

Moi : si vous parlez de façon normale, RK, je vous répondrais.

Lui : MDR ! Est-ce que tu sais avec qui tu parles ?

Moi : à un dingue qui vient de dire qu'il était le père de mon futur enfant.
Hurlai-je mes nerfs escaladés à une vitesse de dingue en ce moment .

Lui : ne  l'hurlait pas trop fort, je n'ai rien demandé, moi.

Répond t'il me dévisageant

Moi : alors que faites-vous chez moi, Monsieur ?

Lui : Haaa, ceci est un endroit où un être humain vie ? Je n'avais pas remarqué.
Lance ce dernier tout en dévisageant du regard mon toit.

Je ne pouvais vraiment plus supporter ce mec, je m'apprêtais à lui fermer la porte au visage, mais une femme apparut dans mon champ de vision, me coupant de mon hélant.

— SLVPL, pardonnez-le et ne fermez pas.

Je ne réponds pas, me contentant de regarder la femme élégante qui s'était présentée devant moi.

Elle : yaw, je t'ai dit de ne pas monter sans moi, pourquoi, gua deugueur, bop ?

Lui : Mère, ne commence pas, je ne t'ai pas appelé pour que tu me fasses une scène et devant une inconnue en plus.

Elle : inconnue qui porte ton enfant.

Moi : ce n'est même pas sûr.

Lui ; c'est très sûr même. Malheureusement,

— Heureusement, Kay, vu cette belle femme devant moi, elle va peut-être te sauver vu ta gueule vilaine et te donner un beau bébé.

Une autre femme, plus jeune cette fois-ci, venait de se pointer et de parler.
Mais c'est quoi ce bordel-là ?

Elle : Salut, moi, c'est Amsatou, Amsa pour toi, je suis la sœur de cet homme.

Lui :que fais tu la toi ?

Sa mère : je lui ai envoyé ma localisation.

Ma très chère, désolée du comportement de mon gamin de fils. Puis-je ?

Moi : Heu... oui, bien sûr. J'étais complètement à l'Ouest, je ne comprenais pas ce qui était en train d'arriver.

(...)

Moi : installez-vous ! Vous voulez boire quelque chose ?

Sa mère : Non.

Amsa : un verre de Martini ou de la vodka

Je manque de m'étouffer. Elle boit ?

Moi : Heu, je n'ai pas ce genre de chose.

Son frère et sa mère lui avaient lancé en même temps que ma phrase un regard en tuant 7 moutons.

Elle : Heu, désolée, je voulais dire juste un peu d'eau.

Sa mère : Non, c'est bon, elle n'a besoin de rien. Allez assied toi .

Elle : D'abord, comment t'appelles-tu, jeune fille ?

Moi : Anna Diop Répondis-je directement.

Mais pourquoi je réponds même ?

Elle : Ah, mais on est presque homonymes, moi, Aminata Diop.

Amsa : presque Kay T'es très loin du mot homonyme. Aminata, Anna, tellement éloignée