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_____Anna ____



Euh, en fait, mes parents sont morts. J'ai passé la majeure partie de ma vie avec ma tante. Elle est à Kaolack, c'est là où je l'ai laissée pour venir travailler ici.

Réponds-je à l'une des questions de cette femme : Oh là là, dans quoi me suis-je embarquée?


Elle : Ah ndeysane ! Ah adouna, dh ni le (c'est comme ça la vie), mes enfants aussi ont perdu très tôt leur père, mais ne parlons même pas de choses qui rendent triste aujourd'hui, c'est un jour heureux. J'accueille une nouvelle fille dans ma famille.


Moi : Merci.
Je répondis timidement en riant.


Elle : allons-y maintenant, puis donne-moi le numéro de téléphone de ta tante pour que je puisse l'appeler.


Moi: heu dacc.. D'accord, pas de souci.

Allons-y, lance-je, tentant de changer de sujet. J'espère qu'elle ne se souviendra pas de cette histoire avec ma tante, même si je sais que ce sera quasiment impossible.




Ass Malick ________





Assis sur la chaise de mon bureau, je tentais de me concentrer sur un dossier que je devais finir de lire et de signer. J'ai des avocats qui peuvent s'occuper de cela à ma place.

Cependant, je ne fais plus vraiment confiance à de nombreuses personnes. J'essaye vraiment, mais je ne peux juste pas ...

— Madame, vous ne pouvez pas entrer, Monsieur n'est pas là, je vous dis.

Entendis-je ma secrétaire dire

— Eh, je te demande de dégager de mon chemin, s'il n'était pas, la lumière ne serait pas allumée. Aida (mon assistante), laisse-moi passer.


Je reconnaissais cette voix entre mille, mais Loutax niak diom.
Ne me dites pas qu'elle a vraiment osé ? Je me lève de la chaise, voulant me diriger vers la porte qui s'ouvre en même temps , laissant apparaître la femme que je déteste le plus au monde. Cette chose qu'on ne doit même pas considérer comme étant une femme, tellement elle salit la réputation des bonnes femmes.


— Ah, il n'est pas là du tout, Aida qu'elle menteuse .

Lance-t-elle, dirigeant son regard vers moi, sourire aux lèvres.


Aida : Je suis désolée, Monsieur, j'ai essayé...

Moi : Pas la peine de t'excuser.
Tu peux partir.

Elle acquiesce et sort.
Je dirige mon regard vers cette salope,

Keyna, qu'est-ce que tu veux? Je lance de la manière la plus froide possible.


Elle : mon bébé, mon amour. Ay nounours Loula diaral li Je t'appelle et t'appelle, mais tu ne daignes même pas répondre. Ass pardonne mon ass Malick s'il te plaît .


Moi : ne me dis pas que t'es venue jusqu'ici pour me dire ça ? Pour me demander pardon, ne me fait pas rire  .


Elle : Ass, ne la joue pas comme ça, si tu m'écoutes, tu comprendras tout, bébé, je n'ai jamais couché avec...

Moi : ne prononce même pas ce maudit prénom devant moi, je te préviens, Keyna.

Elle sursaute et au lieu de reculer, elle s'avance vers moi et essaye de me toucher les mains.


Moi : n'essaye même pas si tu ne veux pas que je te casse tes deux balais qui te serrent de mains .

Je me retiens depuis trop longtemps, ne me fais pas oublier le fait que t'as un semblant.
De féminité.



Elle : ass malick Regarde-moi, s'il te plaît , et dis-moi vraiment, que  tu crois que je t'ai trompée avec lui, je te jure que ce jour-là, on ne faisait rien de ce que tu....


Moi : yaw doul, ferme-la un peu, tu ne sais même pas ce que tu racontes, sale pute. Ah, tu dis qu'il ne s'est rien passé entre vous, hahaha, non, yaw, tu me fais rire, je te jure. Il ne s'est tellement rien passé que quand je t'ai quitté, tu as vite couru le rejoindre au Maroc pour te faire baiser comme la salope que tu es.


Elle ouvre les yeux, l'air surpris.

Moi : Ah, tu crois que je ne le savais pas ? Je sais aussi que vous vous moquez sans gêne de ma gueule à chaque fois que j'étais en voyage. Mane, ce que je veux comprendre, c'est ce que j'ai te fait pour que tu me trompes et avec cette raclure.


Elle : je t'ai pas tro..


- : FERME LA JE TE DIS

Je criais avant de lui serrer la gorge et de la plaquer au niveau du mur.
Je veux que tu la fermes. Je veux que tu arrêtes de mentir, Keyna.

Elle : mon dieu  ass, tu es en train de m'étrangler.
Oh ass plus fort tu sais que j'adore ce côté sadomasochiste que tu as


Je la relâche à la seconde. Avant de me retourner et de frapper la table

La mère porteuse du millionnaire Where stories live. Discover now