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Pendant des jours et des jours mon père me violait, je n'en disais aucun mot ni à ma sœur ni à ma mère. On continuait la petite vie de famille heureuse, sur les photos je souriais, quand mon père me prenait dans ses bras j'avais peur, je tremblais de peur qu'il ne me fasse ces choses font j'étais loin de connaître. J'étais fatiguée, fatiguée physiquement, chaque soir quand il disait "venir me lire une histoire" il me défonçait le cul en m'étouffant pour que je ne puisse me faire entendre, comment pouvait-il ressentir du plaisir sur le corps d'une fillette de sept ans ? N'ayant même pas encore tout le potentiel requis ? J'avais mauvaise mine, je n'allais plus à l'école, je n'avais plus cette vie d'enfant, je passais mon temps dans mon lit à regarder un mur laissant tomber des larmes sur le plancher. Ma mère inquiète, fît venir un docteur. A la vue du docteur mon coeur s'emballait, un homme ... un homme ! Je voyais le visage de mon père sur chaque homme, j'étais traumatisée. Ma mère fît venir un psychologue, je ne parlais pas mais pleurais devant lui en disant : laisse-moi ! , ma mère appris auprès du psychologue que j'avais sûrement subit un traumatisme mais lequel ? Se demandait ma mère. J'avais mauvaise mine dans mon lit couvert de la tête au pied, ne parlant à personne, je pleurais tellement que je n'avais plus de larmes. Adriana se rapprocha de moi un soir pour parler avec moi

- Shina ... hey sœurette, dis-moi ce qui ne va pas

- Adriana ? .... C'est toi ? ... ne me laisse pas ... s'il te plaît

- je suis là, je ne te laisserai pas. Me disait-elle en me tenant la main. Qui est ce qui t'a fait du mal ?

Je voulus pleurer mais les larmes ne sortaient pas

- Pa ... papa ... papa ... il ...

- tu veux voir papa ?

- NON ! Adriana non ! Papa il est méchant

- comment ça ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Je ne parlais plus, je faisais passer ma main vers mon vagin encore douloureux. Je me tordais dans d'atroces douleurs que j'essayais d'étouffer

- il t'a violée ... Il t'a violée ! S'exclama Adriana

Soudain elle ouvrit la porte avec colère, d'un mouvement puissant

- il a osé violer sa propre fille !? Je vais le tuer

- maman non attends !

- Adriana qu'est ce qui se passe ?

Elle me prit dans ses bras et me fit un bisou sur la joue

- il l'a aussi fait avec toi ... ma pauvre petite sœur, ne t'en fais pas ça finira à partir d'aujourd'hui

Elle me laissa et suivit notre mère. J'entendais des cris, instinctivement j'allai me cacher là où Adriana me cachait, dans l'armoire, j'avais peur, j'avais trop peur, j'avais vraiment peur, à l'écoute des cris

- COMMENT TU AS PU VIOLER TA PROPRE FILLE ESPÈCE DE SALAUD !

- TU VAS LA FERMER OUI ! CE SONT MES ENFANTS, JE FAIS CE QUE JE VEUX AVEC LEURS CORPS !

- TU ES UN MONTRE !

Je criai ... je ne pouvais pas laisser ma mère et ma sœur toutes seules, moi aussi je les suivis. A mon arrivée je fus accueillie par un spectacle des plus effrayants, que l'on ne voit que d'ordinaire dans les films. Mon père les mains ensanglantées, il m'aperçut me cacher

- viens Shina, approche

Je ne bougeais pas

- APPROCHE JE TE DIS, IDIOTE !!!

Je sursautai en m'approchant lentement, il le saisit de force et m'emmena dans cette pièce où tout avait commencé, je vis les corps de ma mère et Adriana au sol, le sang coulant à mes pieds, leurs corps nus, les vagin déchirés, dans un dernier souffle de vie, de souffrance, ma mère me regarda et me dit : enfuis-toi .... Je me débattais dans les bras de mon père et m'enfuis de la maison sans me retourner, j'entendais le rire sadique de ce monstre.
Je me retrouvais seule, sans famille, un long moment à errer dans les rues sombres, je fus violée encore et encore, et encore, une petite fille ... comment les hommes, juste les hommes pouvaient-ils être aussi mauvais ? Violer une petite fille ? Et à force de m'être faite défoncer le cul par des grosses bises jusqu'à atteindre mes onze ans, lorsque je croisais des violeurs je ne parlais pas et n'asseyais pas de me défendre, je me déshabillais, écartais mes jambes, ainsi ils n'avaient plus qu'à se faire plaisir, et moi par l'occasion, j'avais pris goût, le goût du sexe. Alors que je marchais à la recherche d'un truc à me mettre sous la dent, dans les poubelles des restaurants, en une journée où il faisait froid

- hey salut toi

Je levai la tête subitement, je vis un homme à l'allure cloporte

- qui ... qui êtes-vous ?

- n'aies pas peur, je ne te veux aucun mal. Me rassurait-il d'un ton doux. Tu as l'air d'avoir froid, viens avec moi

- non c'est bon ... je

- arrêtes, si tu restes encore dehors à errer comme ça tu mourras, viens

Je fixais sa main tendue vers moi, je ne sais pas pourquoi cet homme-là m'inspirait de la confiance. Je le suivis, nous arrivâmes dans un endroit rempli de dealers dans les coins et recoins, nous entrions dans une rue sombre qui donnait l'accès à un espace, une maison ? Enfin, un hangar ? Je ne savais pas comment appeler cet endroit mais il y'avait des symboles étranges partout, des statues d'un homme à tête de chèvre et au beau milieu l'image d'un homme à tête de chèvre assis ayant un bras en direction du haut et l'autre en direction du bas, effrayant.

- alors qu'est ce qui t'es arrivée ? Pourquoi tu es dans la rue ?

- hum ? ... euh

- tu as fugué ?

- NON ! ... je déteste les hommes !

- et bien ... j'en suis ravi

- dis, toi aussi tu vas me violer ?

- moi ? Non ... alors tu as été violée ? J'en suis désolé

- tu dis ça maintenant pour me rassurer, mais tu sais, tu peux le faire si tu veux. Ça ne me dérangerait pas, au contraire ... j'aimerais

En parlant je me sentais bizarre, j'avais envie que l'on me viole ?

- hein ? Ah ah je vois, si tu veux ...

Cet homme se rapprocha de moi

- ... je peux t'aider à te venger de ceux qui t'ont gâché l'existence. Disait-il d'un grand sourire de tentateur

Il pouvait m'aider ... à me venger ? Le souvenir de mon père revint dans ma tête, tout ce que je voulais c'était qu'il meure, j'espérais qu'il l'était. Je ne réfléchis pas un instant

- tu peux vraiment m'aider ?

- mais bien sûr, bon pas moi mais quelqu'un que je connais

- alors ... JE VAIS ME VENGER DE TOUS LES HOMMES !

- oh doucement, au fait, c'est quoi ton nom ?

Je restais silencieuse un instant, cet homme m'inspirait plutôt confiance alors lui, en fait je sentais que quelque chose marchait bien entre nous

- Shina, répondis-je, et toi ?

- enchanté Shina, moi c'est Dupak. Dupak-Haschatân

- ah enchantée Dupak

Nous nous fixions un moment puis il se retourna

- viens, suis-moi

Je le suivis et nous nous étions retrouvés devant une salle, sombre. Avant d'entrer, Dupak m'arrêta

- tu es sûre ?

Je le fixais et acquiesçai d'un hochement de tête sérieux

- très bien allons-y

Je mis un pied puis un autre, la lumière s'alluma ...

Le sexe de la mortTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang