XXIII

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Dans les locaux vide de ce dimanche, Gajeel s'ennuyait, pestant du fait qu'il était contraint de venir un jour pareil à cause de certains dégâts.

Il prêta attention à son téléphone posé sur la table quand celui-ci s'alluma et à l'écran s'afficha la réception d'un nouveau message.

Il entra à l'intérieur et il fut assez surpris du contenu de l'image : Sa femme en lingerie ce qui eut pour effet de le faire rougir.

Qu'est-ce qui la prenait ?

Elle ne portait jamais de vêtement aussi peu couvert. Il était même sur qu'elle en avait pas. Et en regardant de plus près, il constata que cette photo avait été prise près d'une cabine d'essayage.

Elle voulait lui demander son avis ?

Il osa alors l'admirer, ce tissu trop court dévoilant toutes ses cuisses, le décolleté dessinant sa poitrine, ces bretelles faites de dentelle, cette couleur rouge mariant avec la teinte de ses joues et l'innocence de son regard.

Tout cela fit monter en lui un désir fulgurant et il s'imagina même en train de l'enlever ce bout de tissu.

Ça le rendait fou de savoir qu'il ne pouvait pas assouvir son envie. Jusqu'à quand allait-il attendre ?

Il sentit son désir monter, il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi. C'était osé de lui envoyer une image pareille.

Toutefois, il ne devait pas craquer, elle vivait un traumatisme et lui forcer la main empirera les choses.

Il décida de lui rédiger un message mais il finit par l'effacer. Il lui demandera quand il rentrera.

Gajeel laissa l'air sortir d'entre ses lèvres pour se détendre. Elle ne devrait pas jouer ainsi avec ses hormones. Il allait finir par perdre le contrôle.

Deux heures plus tard, il put enfin rentrer alors qu'il n'avait eu sans cesse en tête cette image des plus charmante, jetant sans cesse des regards envieux dessus.

Quand il franchit la porte de sa chambre, il trouva sa femme assise dans le lit mais cette fois-ci détenant un livre en main, l'air très concentré dessus.

Il s'assit lourdement dans le lit en repoussant sa tête en arrière et un grand sourire étira ses lèvres lorsqu'elle l'enlaça dans le dos, posant sa tête dessus. Ça faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas accueillit ainsi.

Ce procès les avait tant occupé.

Lorsqu'elle déposa un baiser dans son dos, s'enquérant comme toujours de sa journée, il ne put s'empêcher de frémir à cette attention.

— Tu sais que tu m'as manqué ? Ça s'est bien passé ? demanda-t-elle, gentiment.

— Oui. On va rénover certains bureau. Et toi ? demanda-t-il.

Levy sourit puis, elle marcha dans le lit pour s'assoir à ses côtés.

— Je suis allée acheter des vêtements avec Lucy ensuite on s'est arrêté dans un café toutes les deux. Je savais pas que c'était si épuisant de faire des achats, rit-elle. Oh et je suis passée dans un salon de coiffure, mes cheveux étaient si terne. J'ai bien aimé, c'était une très bonne journée, ça changeait des autres à rester à la maison. Et j'ai aussi proposé à Lucy si elle voulait bien rencontrer une de mes anciennes amies, tu t'en souviens ? Erza ? J'ai programmé une sortie. Tu crois que j'ai bien fais ?

— Oui, lui sourit-il.

— Elle m'a aussi accompagné acheter un livre, j'avais très envie de lire. J'ai envie de refaire ce que j'aime. Je... Je ne veux plus rester bloquer sur place, j'ai envie d'avancer. Alors je songe faire certaines activités, je ne sais pas encore quoi. C'est bien non ?

Puis-je l'avouer ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant