Puis-je l'avouer ?

Prologue

Tous les deux marchaient main dans la main en direction du parking où il avait garé sa voiture.

A chaque fois qu'il le pouvait, il jetait un regard vers elle et elle lui souriait.

Elle voyait cette étincelle dans ses yeux dont elle connaissait si bien.

Il la désirait.

Car ses pupilles rouges partaient pour une teinte encore plus sombre.

L'air froid de la soirée était vif, et il l'avait recouvert de sa veste à lui puisqu'elle n'avait qu'un châle.

Mais lui il n'avait pas froid, seule sa main ainsi dans la sienne l'echauffait, le sourire qu'elle lui rendait faisait battre son cœur comme au premier jour.

Lâchant sa toute petite main, il la fit monter dans la voiture et caressa sa joue.

— Tu es magnifique, Levy.

— Merci.

Flattée, ses yeux marrons brillèrent et le rouge aux joues, elle baissa la tête faisant ondulées sur ses épaules ses cheveux azurs maintenu par un serre-tête dorée.

Il l'avait complimenté toute la soirée et il ne s'en lassera jamais de toute façon.

La portière du côté passager déjà fermée, il monta à son tour et conduisit jusqu'à leur maison.

Ils causaient, parlant aussi de leur séjour à Ikaana bien qu'elle se sentait un peu mal à l'aise. Il savait pourquoi mais il ne l'en voulait pas pour ça.

Il lui sourit pour la rassurer et roula un peu plus vite.

Arrivé à destination, il gara la voiture et la fit descendre prenant soigneusement sa main.

À ses côtés, elle se voyait encore plus frêle et petite face à son imposante carrure, sa taille  comme ses muscles saillants parfaitement devinable même à travers sa chemise blanche.

Le jeune couple s'avança à l'intérieur évitant les cartons se trouvant dans la pièce principale pour se diriger dans leur chambre.

Elle retira la veste qu'il lui avait mis et la déposa sur dossier de la chaise du bureau puis, elle sentit deux bras l'entourer.

Il déposa délicatement ses lèvres sur son cou et l'éffleura légèrement avec.

— Si tu savais comme j'attends ce moment, murmura t'il.

Il la retourna vers lui puis tout en l'embrassant, il retira son châle.

Il caressait ses bras nus et fit descendre les fins bretelles de sa robe approchant son visage d'elle.

Levy fit un faible sourire et approcha ses lèvres des siennes pour qu'il puisse l'embrasser.

Il fit descendre la fermeture de sa longue robe pourpre et son cœur se mit à s'affoler quand il posa ses mains sur son dos nu.

Elle fit un pas en arrière gênée de part ses mains sur son corps mais il la retenait fermement à la taille.

— Gajeel...

Son soupir se perdit entre les lèvres de ce dernier et ces deux bouts de chairs glissèrent sur ses épaules dénudées.

Elle osa un regard vers lui et vit le désir qui faisait briller les yeux de son compagnon.

Elle ferma les siens et Gajeel la porta dans ses bras pour la faire coucher dans le lit.

Elle rejeta sa face de côté quand il se mit à regarder son corps avec envie, désir.

Gourmandise.

Lentement, il glissa ses mains sous sa robe qui remontaient en caressant ses cuisses et elle se mit à respirer un peu plus fort sous chacune de ses caresses.

Gajeel frotta sa jambe contre la sienne la faisant frissonner et lui par la même occasion.

Elle ferma de nouveau les yeux quand il glissa sa robe plus bas pour libérer sa petite poitrine.

Elle sentait son regard dessus et ça la gênait tellement.

Et plus il caressait son corps, plus son coeur s'emballait, il s'affolait dans sa poitrine.

— Regarde moi, lui sursurra t'il.

Elle ouvrit les yeux et il captura ses lèvres par la même occasion tout en dégraffant son soutien gorge.

Il enleva par la suite sa chemise et se positionna à nouveau au dessus d'elle.

Il rabaissa sa robe pour la lui débarrasser totalement et il glissa son doigt le long de son corps alors que ses yeux brillaient d'envie pour elle.

Elle avait l'impression que son cœur allait exploser, son toucher la paralysait.

Il approcha ses lèvres et se mit à lui baiser la clavicule en descendant plus bas.

Quand il posa sa main sur sa poitrine, sa respiration se bloqua, elle se releva brusquement et le repoussa.

— Non !

Sa poitrine se soulevait et s'abaissait bruyamment tandis qu'il la regardait interdit.

— Pas encore.

— Je ne peux pas.

Levy prit les draps et se recouvrit le corps comme pour se protéger de son regard.

Il voulut la toucher mais elle refusa.

— S'il te plaît arrête.

Elle le repoussait encore une nouvelle fois.

— Laisse moi, s'il te plaît.

Elle ne pouvait quand même pas lui demander ça.

— Pardon ?

— Je... Je veux rester seule je t'en prie, murmura t'elle, tremblant presque.

— C'est...  Comme tu veux.

Gajeel se leva du lit, prit sa chemise qui trainait au sol et s'avança vers la sortie.

Il jeta un regard vers elle et la vit serrer fermement les draps contre son corps.

Il ouvrit la porte de la chambre et la regarda de nouveau.

— Passe une bonne nuit, souffla t'il.

Elle hocha simplement la tête et il sortit ensuite en refermant doucement la porte.

Elle se laissa aller sur le lit en enfouissant sa tête dans son oreiller.

— Je suis désolée, murmura t'elle.

..........

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5 mars

Marie