𝐁𝐈𝐑𝐃, bucky barnes ¹

𝟭.𝟏𝟏

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐎𝐍𝐙𝐄

𝖳𝗋𝖾̀𝗌 𝗌𝖾𝗑𝗒 𝗊𝗎𝖺𝗇𝖽 𝗍'𝖾𝗌 𝖾𝗇 𝖼𝗈𝗅𝖾̀𝗋𝖾.

J'étais assise sur mon lit quand le bruit d'un caillou vint taper sur le rebord de ma fenêtre. Je souffle. Je suis certaine qu'il s'agit de Loki, après tout, depuis la dernière fois, il est parti sans rien dire. Je n'avais pas spécialement envie d'une confrontation avec lui, surtout depuis que Barnes avait eu la gentillesse d'appuyer sur ma faille le concernant. J'en étais presque morte de honte. Je n'aimais pas cette dualité en moi-même. Ce sentiment que j'enfouissais depuis si longtemps, qui n'avait aucune raison d'exister après les horreurs qu'il avait commises. Mais pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser à cet homme que j'avais croisé la première fois, avec ses failles et sa gentillesse dissimulée. Je m'étais tout de suite rendue compte qu'il avait beaucoup souffert et que la vie ne lui avait pas fait de cadeaux. Mais est-ce que cela justifie ses actions ? Bien sûr que non.

Je commence à secouer la tête, m'interdisant de penser quoi que ce soit. J'ai déjà suffisamment de problèmes entre Tony, Hydra, les Avengers, Loki et maintenant le Soldat de l'Hiver. Pourquoi diable pensais-je encore à lui ? C'est un égoïste. Un criminel. Qui n'a pas hésité une seule seconde à me sauver la vie.

— Ah ! hurlai-je contre mon oreiller. Je ne dois plus penser, dis-je à haute voix.

Je me lève, ouvre la porte-fenêtre vitrée, souffle un coup et cherche du regard où se trouve Loki. Mais rien ? Étrange, j'étais pourtant certaine d'avoir entendu du bruit ? J'avance, regarde en bas de mon balcon et vois Steve, Sam et Barnes courir torse nu. La vue est presque agréable. Mon regard s'attarde sur son corps sculpté où chaque muscle témoigne d'une force impressionnante. Ses épaules larges et puissantes mènent à des bras musclés, l'un d'eux, métallique, brille sous le soleil. Son torse est large, avec des pectoraux fermes et une ligne de muscles abdominaux parfaitement définie qui descend jusqu'à sa taille. Ses cheveux mi-longs, légèrement humides de sueur, ajoutent une touche sauvage à son allure.

— Rah ! Mais qu'est-ce que je raconte ? T'es complètement folle, ma pauvre fille.

Je m'avance pour retourner dans ma chambre quand mon pied tape sur un gros caillou. Je lève mon pied douloureux avant d'apercevoir que ce caillou est entouré d'un ruban rouge et de ce qui s'apparente à une lettre. Je le ramasse et, quand je lis, mon sang se glace d'effroi. « Si tu veux des réponses, viens seule à l'entrepôt abandonné sur le quai de la 5ème rue, ce soir à minuit. Amicalement, Whispear ».

Mes mains se mirent à trembler, ne laissant aucun doute planer quant à l'identité de ce Whispear, qui signifiait clairement fantôme. Comme un passé lointain et un présent constant. Je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine, les mains moites. Il était clair qu'il s'agissait d'une embuscade, pourtant ma curiosité me poussait à vouloir connaître les réponses sur pourquoi une organisation comme Hydra s'intéressait à moi ? Je veux dire, ça n'avait aucun sens. S'ils avaient décidé de s'en prendre à moi vis-à-vis de mon père, ils l'auraient fait depuis longtemps. Je relus le message plusieurs fois, pourquoi exigeaient-ils que je vienne seule ? Peut-être pour me kidnapper, me torturer. Un frisson me parcourut l'échine. J'avais besoin de connaître la vérité et même si ça me conduisait dans une direction opposée.