𝟑.𝟐𝟖

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐇𝐔𝐈𝐓

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐇𝐔𝐈𝐓

𝘑𝘰𝘭𝘪𝘦 𝘤𝘰𝘦𝘶𝘳, 𝘱𝘭𝘦𝘶𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘴 



Le vent sifflait à mes oreilles...

La sensation d'avoir été propulsée par la fenêtre de la voiture, puis d'être étendue sur le béton glacial et humide du bord de la route. De ne plus pouvoir être en capacité d'effectuer le moindre mouvement. L'impact du verre brisé sur ma peau me lacérait de douleur, je pouvais sentir le verre se mouvoir en moi et s'enfoncer progressivement au contact de ma peau, me laissant une brûlure intense envahir toute la chair de mon corps. J'ai ressenti une décharge électrique me parcourir le corps, en se propageant du haut de mon crâne jusqu'en bas de ma colonne vertébrale, avant de me sentir traînée sans ménagement hors du sol. Seuls mes yeux pouvaient bouger et mon regard se pose sur lui, inerte, sa tête reposait sur le volant de la voiture et gisait d'une couleur rougeâtre. Puis, mon corps fut balancé vulgairement sur ce qui semblait être la banquette arrière d'une voiture. J'ai entendu le bruit du moteur et une voix familière chuchoter, avant de perdre connaissance.






Sans connaître le temps qui s'était écoulé depuis, mes yeux se rouvrirent difficilement. Je ne voyais qu'une pièce obscure et froide. Mon corps me faisait atrocement mal, et je sentais encore l'impact du verre se mouvoir à l'intérieur de moi, et cette odeur de sang qui me titillait les narines. Attachée à une chaise, je sentais mes forces inexistantes et je luttai pour ne pas perdre connaissance. Dans l'espoir de me maintenir éveillée, mes pensées se dirigèrent automatiquement vers l'endroit le plus réconfortant, enivrant tous mes sens, la chaleur de son corps, son sourire, son rire, sa bouche sur ma peau. Mon espoir de le revoir, vivant. Au loin, une voix grave et angoissante me tira de mes pensées, et j'entendis au loin des pas se rapprocher. La peur m'envahissait, j'ai tenté de bouger mes doigts, mes bras, mes épaules pour essayer de faire bouger la corde attachée derrière mon dos. 

Quand sa voix m'arrêta nette, comme un chuchotement dans une langue étrangère emplissant la pièce, et une certitude glaçante s'est insinuée en moi : j'étais aux mains de Hydra. Ma respiration s'accéléra, mon pouls battait si fort que des sueurs froides perlaient sur mon visage, tout correspondait, mon accident, cette sensation étrange, me retrouver dans une pièce attachée, ce n'était que leur mode opératoire. J'ai tenté, par l'adrénaline, de frotter mes bras contre la chaise, pour essayer de briser cette maudite corde mais, il était trop tard.

Je n'étais dorénavant plus seule dans la pièce, quelqu'un était avec moi et se déplaçait lentement comme un serpent qui prenait plaisir à effrayer sa proie. Ses mouvements n'étaient que dans l'ombre de la pièce, et je ne savais pas à quel moment il serait près de moi. Mon corps entier tremblait, et je n'arrivais plus à me contrôler. Un souffle chaud se logea dans ma nuque et je l'entendis ricaner, satisfait de la frayeur qu'il m'avait causée.

𝐁𝐈𝐑𝐃, bucky barnes ¹Where stories live. Discover now