Premier choc

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Ok les gentils gens, je dois vous avouer que je pensais attendre quelques semaines dans l'histoire d'Adhara avant de publier ce que j'ai écrit pour elle aujourd'hui. Mais j'ai décidé que j'en avais déjà marre de tourner autout du pot, et comme ce n'est qu'une fiction iréelle, je peux me permettre d'écrire des choses tout à fait improbables. Je suis pas patiente :). Aussi, j'ai décidé que la fanfiction commençait en Septembre 2015, c'est plus pratique pour moi :) Ah et j'ai vu qu'il y avait plein de fautes dans le chapitre 4, je vais corriger mais c'est mon correcteur de portable qui transforme les "termine" en "terminé" ou "mange" en "mangé" ce qui donne l'impression que j'ai essayé d'écrire au passé mais avec les mauvaises terminaisons... Encore désolée!

Bonne Lecture!

Et merci à Ma Eugénie pour l'idée du nom de Mr Rodgers :;)

~Ellipse du week end, deuxième semaine après la rentrée, Lundi~

*Please, I know you baby, so please, I know you baby*

Skylar Grey ce matin, "I know you". Je l'ai entendue dans le film 50 Nuances de Grey, sorti il y a genre, sept ou huit mois. J'ouvre les yeux, rivés vers ma fenêtre.
*The Shadows of your Heart, Are Hanging in the sweet, sweet air, The Secrets that you hide, Control Us and it's not fair*

Je me découvre de ma couverture et m'asseois sur mon lit. Un peu frissonnante, je dors en boxer. Comme je me suis douchée hier soir et que je ne transpire par beaucoup, j'enfile directe mes vêtements préparés la veille au soir, un jean gris et une chemise fluide blanche à rayures verticales noires. Je me peigne les cheveux, mais ils restent invariablement indisciplinés. Enfin, tout le monde dit qu'ils sont beaux comme ça alors, que dire?

Le lundi, comme j'ai pris l'option anglais approfondi depuis la première, je vais encore retrouver Mr Rodgers pour une heure et demi de "LVA", de 8h30 à 10h00. Puis de 15 à 16h00 pour la Vie de Classe. Je suis super contente, nos emplois du temps on été modifiés, je finis désormais tout les jours à 16h00, et même le vendredi à 15h30!

J'arrive en cours de LVA, pendant que mes deux amies sont en mathématiques. Je retrouve là Mathilde et Audrey, deux autres amies, moins proches bien évidemment parce qu'on se voit peu, mais avec qui j'ai très souvent de grands foux rires. Elles sont en Littéraire aussi, même si Mathilde hait le français.

Comme d'habitude, le cours se passa bien. Mais aussi comme ce qui était en train de devenir facheusement une habitude pour ce professeur, je me retrouvais à devoir le voir en fin de cours. Pour une raison indéterminée, encore. Je vais donc le voir en fin de cours après que tout le monde soit partie. J'arrive d'un pas presque nonchalant, et je souris.

«Eh bien Monsieur, vous trouvez nos conversations tellement intéressantes que vous voulez me voir à toutes les fins de cours?

-Lâche ton sac et ton manteau.»

Me répond le professeur aux yeux verts, en fermant la porte. Euh...?

Il s'approche de moi. Comme un fou, mon esprit hurle "DANGER", mais je n'ose rien faire.

«Qui était ce garçon avec vous, Miss, dans le bus hier?»

Faudrait savoir! Une fois je suis Miss, une autre je suis Adhara, il me vouvoie, il me tutoie, il joue à quoi ce prof? C'est alors que je croise son regard. Je bégaie:

«Ce... C'est Alex, il est en prépa.

-Je sais, je l'ai en cours. Qui est il pour vous?

-M,mon, mon copain, euh, Monsieur, quel est le rapport?»

Il me prend alors les deux bras et me pousse contre son bureau, me fixant. Je pousse un petit cri, il me fait mal!

«Monsieur, s'il vous plaît...»

Et c'est là qu'il m'embrasse. Putain, s'il n'était pas mon prof, et en train de m'embrasser contre mon gré, je dirais que ce mec embrasse comme un Dieu, mais là, je peux pas! J'essaye de me défaire de son emprise, mais il remonte ses mains dans mes cheveux et soudainement, il tire ma chevelure, tout en continuant à m'embrasser brutalement. Les larmes me montent aux yeux, j'ai envie de pleurer, mais je suis forte, je ne le ferais pas devant lui, jamais.

Je couine de douleur.

Ses mains redescendent vers mon dos, il me caresse les omoplates, je ne peux m'empêcher de frémir. C'est tellement différent d'Alex. Soudainement, il me relâche. Au début apeurée, je suis presque déçue à la fin que le baiser soit terminé. Mais sous le choc. c'est la peur qui reprend le dessus. Je m'empare de mon sac et de mon manteau, puis je pars en courant.

«Adhara!»

Même le son de sa voix ne m'arrêta pas. Les larmes dévalaient mes joues. J'avais trompé Alex. Involontairement, soit, ce n'était pas mon choix d'embrasser Mr Rodgers. Mais j'avais aimé le baiser.

Je sortais dehors, dans la cour. J'essayai de ne pas croiser le regard d'élèves en train de fumer à l'entrée. Trente minutes plus tard, j'arrivai à la maison, je n'avais pas pris le bus. En arrivant à la maison, je m'appuyais contre la porte, et portais un doigt sur ma lèvre, la caressant comme si je touchais celle de Monsieur Rodgers. Prise d'un soubresaut, je tombais au sol, me faisant à nouveau pleurer, à moins que ce soit à cause de ce qui venait de se passer, il faut avouer que tomber sur les genoux de la sorte m'a fait plutôt mal. Je savais pertinemment que ma réaction était disproportionnée, mais j'étais sous le choc. Je hais le mensonge, je hais le fait d'avoir l'impression d'être une traître. et c'était exactement l'impression que j'avais maintenant. Je m'asseyais dans le canapé, dans le silence. Soudainement, la sonnerie de mon portable me fit sursauter.

«Allô?

-Chérie?! Où es tu?! La vie scolaire vient de m'appeler, pour justifier ton absence, j'ai fabulé en disant que tu étais malade, rentrée au chaud à la maison. TU ES OÙ?

-Malade à la maison maman. Je suis désolée de ne pas avoir prévenue.

-Non mais en réalité chérie, où es tu?
-Je suis malade, maman, vraiment. À la maison.»

Je grimace.

«Je te laisse alors, je vais venir plus tôt ce soir pour te voir, d'accord mon bébé?

-Oui maman. Je reste couchée en attendant.»

Elle raccroche. C'est la première fois de ma vie que je sèche les cours volontairement. Je n'aurais pas été capable d'endurer deux heures de philo, une heure d'histoire et surtout une autre heure d'anglais standard. Je ne comprenais pas. J'ai toujours été cette élève modèle qui a des 20/20 partout!

~8 heures plus tard~

*Ding Ding*

Je me lève du canapé où je m'étais endormie l'après-midi, pour regarder à travers le judas. C'est pas vrai! C'est Monsieur Rodgers. Pourquoi, mais POURQUOI ai-je donné mon adresse à ce con?

Heuresement que maman est repartie au travail, je ne sais pas comment elle aurais réagi en apprenant que mon professeur venait simplement pour prendre de mes nouvelles.

J'ouvrais, avec un air nonchalant

«Monsieur.

-Il faut que je te parle Adhara.

-Monsieur, je suis désolée, ça ne va pas être possible je suis occupée.»

Je refermais la porte, mais elle buta contre son pied. Il poussa la porte de son bras droit, ses yeux verts dans les miens, imposants.

«Euh..»

Ma respiration devenait plus saccadée, je frissonnais, non, non, ce n'est pas une bonne idée.

«Adhara, j'aime ton corps, ton caractère, tu m'intéresse beaucoup.

-Qu... Quoi!? Euh, Monsieur, je...

-Je connais le bla bla, vous êtes une élève, je suis professeur, mais tu n'as que 14 ans d'écart avec moi. Tu es jolie, je suis plus experimenté que ton autre ami. Si cela t'intéresse, tu sais où j'habite.»

Puis il est parti. Comme ça.

Dans quel délire me suis-je fourrée?

Le soir, je partais me coucher sans manger, l'appétit complètement coupé par ce qui m'était arrivée durant la journée.

Idylle IllégaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant