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Cette satue si belle, si parfaite, si...triste au milieu de cette salle peu visitée faisait palpiter le coeur de Renjun sans qu'il ne sache pourquoi.
Et son marbre n'était pas éternel.
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ㅡ 𝘴𝘵𝘪𝘭𝘭 𝘴𝘵𝘢𝘳𝘦 𝘢𝘵 𝘺𝘰𝘶 𝘪𝘯 𝘢 𝘳𝘰𝘰𝘮 𝘧𝘶𝘭𝘭 𝘰𝘧 𝘢𝘳𝘵
Renjun traversait les pièces d'une rapide lenteur.
Celle derrière elle, ses longues colonnes ocres, sa lumière chaude, et ses peintures mettant en scène dieux, nymphes, et autres personnages de mythologie grecque, laissa la place à la suivante et sa grandeur surprenante et dont des socles posés sur un sol en damier élevaient de sublimes sculptures aux regards fuyants ou sourires contenus.
Elles étaient toutes uniques dans une harmonie magnifique.
Le brun croisa son reflet dans un miroir orné de dorures qui s'etendait sur tout un mur. Il pouffa en remarquant ses yeux brillants et continua sa route.
À vrai dire, il en touchait le bout. Et malgré une certaine déception, il se réjouissait d'enfin retrouver l'oeuvre de ce matin.
Son pas se pressa. La tête haute et le regard étoilé, il traversa la salle soulignée d'une peinture plafonnière et de ses anges joueurs, avant d'arriver devant l'objet de son admiration.
Son souffle ne manqua pas d'à nouveau faiblir quand il tourna autour de la statue et en observa le visage et sa beauté sans pareil. Il songea au génie qui avait pu créer cette merveille et le remercia intérieurement.
Sans s'en rendre compte, cela faisait déjà presque une dizaine de minutes qu'il l'admirait.
Dans un geste innocent il avança sa main et longea l'arête du nez de marbre de son doigt tremblant.
Son coeur battait vite et fort. Renjun s'assit un instant à même le sol, et regarda le plafond blanc lui aussi décoré.
La nuit devait être tombée.
Il soupira et se releva. Il jeta un dernier coup d'oeil à l'oeuvre avant de lui tourner le dos, à contre-coeur, déjà en manque de son insoutenable beauté.
Il envoya un message au collègue l'ayant chargé de vérifier qu'il n'y ait personne dans le lieu pour lui indiquer qu'il partait. De sa marche lente et presque triste, il s'avança vers la sortie de la salle, quand un bruit le retint.
Vivement il se retourna vers la sclupture et manqua de laisser échapper un cri ; Cette dernière brillait d'une lueur intense à faire perdre la tête et qui fit briser plusieurs ampoules, miroirs, et fenêtres dans un grand vacarme. Petit à petit la lumière faiblit jusqu'à disparaître totalement pour laisser derrière elle quelque chose de plus éblouissant encore. Le marbre devenait de plus en plus beige et bientôt au sommet de la statue le noir profond de cheveux brillants apparut.
