Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
♡♡♡
———————————————————
✎ ✎ ✎
- Si je t'ai emmenée ici, c'est parce que je voudrais que tu fasse ta valise, s'empresse t-il de me dire avant de ne se positionner face à moi avec lassitude, étant littéralement impassible, puisque je t'emmène avec moi à Los Angeles.
✎ ✎ ✎
June,09/03/21, 11:54pm.
Deux jours se sont écroulés depuis que le faux blond m'a emmené dans cette abominable maison, et donc depuis ma dernière crise, mais également depuis que ce dernier m'a avoué qu'il souhaitait m'emmener avec lui à Los Angeles.
Deux jours durant lesquels j'ai refusée catégoriquement sa proposition. Deux jours durant lesquels il m'en voulait pour ne pas avoir accepté. Deux jours durant lesquels nous sommes moins proches qu'avant. Deux jours durant lesquels les garçons se posent des questions nous concernant.
Deux jours durant lesquels l'inquiétude a été omniprésente, autant pour lui quant à mon état mental, que pour moi quant au fait qu'il s'éloigne un peu plus de moi.
Deux jours durant lesquels je m'en suis voulu, pour tout. Deux jours durant lesquels j'ai réfléchis posément à cette situation compliqué. Deux jours durant lesquels j'ai essayée de prendre un maximum de recul.
Deux jours durant lesquels la culpabilité me rongeait. Deux jours durant lesquels les migraines m'envahissait. Deux jours durant lesquels j'ai repris mon traitement dans le but de lui faire comprendre que je voulais faire des efforts, pour lui, mais également pour nous. Deux jours durant lesquels il a ignoré le moindre de mes signes.
Deux jours durant lesquels j'ai fini par prendre une décision.
Marchant à toute allure dans les couloirs du rez-de-chaussée, je finis par monter plus vite les escaliers, sous le regard de tous les garçons qui m'observe attentivement, sans réellement dire quoique ce soit, avant de ne me retrouver dans le couloir du premier étage.
Faisant désormais face à toutes les portes de chambres, je m'enfonce un peu plus dans ce long est large couloir, avant de ne m'arrêter devant la neuvième porte.
Laissant un soupir anxieux dépasser la barrière de mes lèvres, je pose finalement ma main sur la poignée avant de ne m'enfoncer dans cette chambre vide, ou presque, dans un silence angoissant.
