Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- N'oublies pas de te faire interner, dans ce cas.. lui souriais-je faussement alors que Jaden m'entourait la taille de ses deux bras Et n'oublie pas également que, quoiqu'il arrive, tu paieras pour avoir causé la mort de mon frère.
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June,10/03/21, 07:43pm.
Une fois après avoir aperçu la blonde monter dans sa voiture afin de rentrer chez elle, je décide de me retourner vers le faux blond qui entourait encore ma taille à l'aide de ses deux bras musclés, avant de ne soupirer de soulagement, ou peut-être même de fatigue, puis de ne poser ma tête sur son torse et de fermer lourdement les yeux, étant littéralement exténuée.
- Si tu veux, Jaden,il y a encore ton ancienne chambre qui est libre ! intervient alors une fille qui m'était encore inconnue alors que le garçon aux cheveux décolorés hochait légèrement la tête afin d'approuver.
- Aller, me susurre t-il en passant l'une de ses mains sous mes cuisses et l'autre sous mes aisselles afin de me porter, on va aller se reposer, d'accord ?
- Je suis fatiguée.. lui répondis-je simplement en posant mes mains derrière sa nuque.
- Je sais, June, me chuchote t-il en m'embrassant tendrement le haut du crâne, mais tu as réussi à lui remettre les pieds sur Terre, et je suis réellement heureux, puisque je sais que même si ça n'a pas été facile, loin de là, tu t'es battue comme il le fallait..
- Si tu n'avais pas été là, ce soir, je sais que je ne serai pas parvenu à faire ne serait-ce qu'un quart de tout ça.. lui avouais-je en faisant de petits cercles à l'aide de mon pouce sur sa nuque tandis que je le sentais monter les escaliers.
- Ne dis pas n'importe quoi.. réplique t-il Tu n'as pas besoin de moi pour avoir cette force ! Elle se trouve dans ton mental, je n'y suis pour rien..
- Je t'assure que tu te trompes.. rétorquais-je alors que je sentis mon corps se poser sur un lit, les yeux encore clos.
Sentant son corps se décaler du mien, je laisse un fin soupire dépasser la barrière de mes lèvres, avant de ne le sentir me caresser délicatement les genoux, me faisant ainsi réouvrir les yeux.
