Je m'appelle June Wilson, j'ai dix-sept ans et je suis atteinte d'agoraphobie. Cette maladie s'est développée après le suicide de mon frère jumeau, Dane, il y a maintenant plus de deux ans.
Cette histoire va vous raconter comment ma vie a pu change...
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- D'accord, acquiesce t-elle en riant à plein poumon, je ne te le dis pas !
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June,10/03/21, 07:27am.
Étant désormais allongée dans l'herbe, toujours dans le skate parc, j'observe les centaines d'étoiles qui brillent dans le ciel, avant que je ne me rende compte que le jour commençait à se lever.
En effet, j'ai beaucoup discuter avec Riley au téléphone, et ce, jusqu'à environ quatre heures trente du matin, d'ailleurs elle m'a fait sous-entendre qu'elle s'était mise en couple avec quelqu'un, sans réellement vouloir me dire de qui il s'agissait, sous prétexte qu'elle veut que je le vois avec lui, pour pouvoir voir ma réaction, quelle idiote.
Après avoir raccroché, j'ai mis mon téléphone en mode avion, étant réellement agacée de recevoir des dizaines de notification par minutes, venant de, à peu près, toutes les personnes de mon entourage, y compris les garçons, qui eux, sont restés à Sainte-Maxime, dans la villa qu'ils louent depuis maintenant plus de cinq mois.
Actuellement, je suis en marche, dans les rues de Los Angeles, sans réellement savoir quoi faire, c'est vrai, mais je sais qu'il commence à faire jour, et que tout le monde doit s'inquiéter pour moi, probablement pour rien, alors, après quelques minutes à marcher, les écouteurs dans les oreilles, à chanter doucement le refrain de ma musique favorite, je me rends compte que l'immense villa se situe juste au fond de la rue, à quelques mètres de moi.
La magnifique voix de Joshua Bassett continue de résonner dans mes oreilles, alors que j'observe cette villa avec honte, sachant pertinemment que, ce soir encore, je venais de faire de lui un dommage collatéral de la douleur qui ne cesse de circuler dans mon sang, me brisant un peu plus le cœur.
Il est à peine sept heures du matin, et pourtant, j'aperçois déjà toutes les lumières de la villa allumées, me faisant ainsi me rendre compte que mon vacarme avait sans doute dû réveiller plus de personne que prévu, faisant rouler mes larmes à vive allure sur mes joues rougies.
Je laisse un fin soupir m'échapper, avant de ne m'approcher un peu plus de cette immense maison, ayant désormais de nouvelles larmes scotchées sur les joues, alors qu'une certaine boule d'angoisse est venue se placer dans le creux de mon ventre, me nouant ainsi la gorge.
