12. Au point où j'en suis. . .

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Je sors du cabinet et je vois un drôle de type observé ma voiture, alors je m'approche sans faire de bruit et lui dit :

— Hey! Coucou, j'espère que je vous dérange.

Je crois l'apercevoir sourire mais je vais mettre ça sur le compte de ma paranoïa.

- Vous êtes qui, vous ?

— Sasuke Uchiwa

Une première impression bizarre.

— Ok. Alors monsieur Sasuke à la coupe de hérisson, qu'est ce que vous faites devant ma voiture ?

— Je. . .

— Non ne me dites pas. Je sais. Vous êtes un voleur de voitures hein ? Le total look noir. Les lunettes de soleil. Le joli minois. Vous avez le profil de l'emploi. J'ai le nez pour les flairer.

— Il doit être bouché là, me répond-t-il et je jurerais avoir déjà entendu ce timbre chaud et suave.

— Qui ça ? fais-je en revenant sur terre.

— Ton nez.

— Vous savez ce qu'il vous dit mon nez. . . (Son sourire s'élargit) Et puis c'est quoi ce sourire ? Je vous fais rire ?

— Tu m'as manquée Sakura.

Ce prénom. Qu'il est beau. Mais ce n'est pas le mien alors je rétorque:

— Ok. Vous êtes décidément très - très bizarre - , alors je vais tranquillement m'en aller dans ma voiture.

— Non ne pars pas Sakura.

— Ces parents ont été salauds sur ce coup là, mens-je, mais ce ne sont pas les miens. Les miens ils ont eu la gentillesse de m'appeler Amaya. D'accord ? Pas Sakura.

— D'accord Sa- Amaya. Tu veux bien que je t'invite à manger un truc ?

— Euh, comment dire ça. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'accepter des invitations venant de potentiel dealers. Surtout quand je les croise en train d'essayer de piquer ma voiture. Alors on va faire comme si on ne s'était pas vus et je vais partir.

Aucune réaction alors que je pars vers ma voiture.

— Euh je pars là

— En effet.

— Vous n'essayez même pas de me retenir ! m'offusqué-je plus abattue que je ne le devrais.

— Non.

Son demi-sourire m'horripile, quelque chose chez lui m'attire, me repousse... je ne sais pas.

— Pour un dealer vous êtes sacrément nul pour faire des deals. . . Et enlevez moi ce sourire de hérisson, je viens de vous foutre un râteau.

Quelques minutes plus tard chez Ichiraku. . .

Ne cherchez pas à comprendre. Parfois le ventre l'emporte sur le reste.

— Qu'on soit bien clairs hein. Si ceci est un est une tentative de kidnapping, j'ai mon. . .

— Spray au poivre dans ton sac.

— Exact, concédé-je. Mais comment vous savez ça ? questionne-je de plus en plus intriguée par ce personnage en noir.

Il hausse les épaules. Et on nous apporte nos assiettes. Nous mangeons dans le silence jusqu'à que j'en décide autrement :

— Alors comme ça vous êtes dealer ou c'est qu'un passe-temps ?

Et revoilà ce sourire. Mesdames et messieurs nous avons affaire à un potentiel dealer et tombeur. Oui parce que quand nous sommes entrés, une rousse a failli tomber de sa chaise et moi même à l'instant. L'heure est grave.

Au secours, je bosse avec le diable. . .Where stories live. Discover now