Just Another Losing Game

Chapitre 3

Le temps passant lentement, Dream se décida à se lever lentement de son lit, il prit soin de bien respirer, de ne pas avoir la tête tournante avant de se lever. Il partit dans sa cuisine, prenant un simple pain au chocolat en tant que déjeuner, et partit devant son écran. Il alluma la tour noir qui le reliait à ses amis, son écran brillait, il tape quelques lettres qui lui servait de mot de passe puis se connecta à Discord. George était en ne pas déranger, aucuns messages n'avait été envoyé ni reçu, rien, pas un signe.

Dream n'arrivait pas à se lasser, peu importe à quel point George l'évitait il voulait quand même lui parlait, peu importe les horreurs dîtes, peu importe tout ce qu'ils faisaient. Le blond qui était déjà perdu dans ses pensées, ne voulant lancé aucun jeu, se retrouva surpris d'entendre le doux son d'une notification Discord. Il entreprit d'ouvrir rapidement l'application, espérant pour que ce soit George qui lui envois un message.

Et il eut raison, George lui avait envoyé un message, un simple billet d'avion en direction des Etats-Unis, la date indiquée était pour le lendemain, seuls quelques mots étaient accrochés au message :

J'ai besoin de te voir, je suis perdu désormais.

Dream avait compris, il le connaissait sur le bout des doigts, si George revenait c'est car il avait dû larguer sa copine, pour la millième fois. Parfois le jeune américain se sentait comme un remplacement, il n'était là que quand ça n'allait pas, il aimait être là pour son meilleur ami, mais il aurait aimé rigoler avec lui, passer du bon temps. Tout aurait été mieux que d'entendre George, les larmes bloquant sa gorge, l'appelé car il se sentait perdu, car encore une fois, sa copine lui avait brisé le cœur.

Pourquoi c'était à elles d'avoir son cœur ? Pourquoi Dream ne pouvait-il pas l'avoir ? Il l'aurait traité avec tant de gentillesse, il aurait été cents fois mieux qu'elles toutes. Parfois il s'en voulait de ne pas être assez parfais pour George, il s'en voulait de n'avoir pas réussit à récupérer son cœur, il s'en voulait de ne pas l'avoir protégé, de ne pas avoir été là plus tôt.

Quelques années plus tôt George fut détruit par un simple être, sa dépression l'avait enfoncé bien bas, le poussant dans des retranchements que plus jamais il n'imaginerait. Il avait été si détruit, mais il n'apprenait rien des leçons que la vie lui donnait, pardonnant bien trop, oubliant l'inoubliable. Comment pouvait-il pardonner son bourreaux ? Comment pouvait-il simplement sourire en disant que ce n'était pas grave ? Dream enrageait à chaque fois qu'ils en parlaient, il ne comprenait en rien ce qu'il avait eu de plus pour pouvoir faire fondre son ami, qu'est ce qu'il n'avait pas ?

Rien que d'y penser Dream eut des larmes lui montant, il n'était pas faible loin de là, il en avait juste marre d'aimer quelqu'un qui se jetait dans le malheur, qui n'apprenait rien de ses erreurs, et malgré tout, il ne pouvait rien lui dire, il ne pouvait s'empêcher de l'aimer. Il avait tant voulu arrêté de l'aimer, que son cœur arrête de battre à la simple entente de son prénom, pourtant rien n'y faisait, à chaque fois que George revenait son cœur se remettait à battre, il retombait amoureux.

Le jeune américain ne savait rien de ce qu'il se passait dans la tête de George, pourtant il aurait tant aimé y entrer pour le comprendre. Dire que son meilleur ami était incompréhensible était réel. Pourtant, Dream se persuadait qu'au fond le brun était quelqu'un d'exceptionnel, malgré tout ce qu'il avait pu faire, on pouvait tout mettre sur le dos de la jeunesse, ou encore sur le fait qu'il avait grandit dans la douleur et l'incompréhension.

Et toutes ces pensées restèrent enfermées en Dream, il ne les montrerait à personne hormis George, il ne pouvait parler qu'à lui. Il était dépendant de cet être, comme un toxico dépendrait de sa drogue, comme une abeille à besoin de fleur pour vivre, Dream avait besoin de George dans sa vie. Mais qu'en était-il de George ? Comment se sentait-il ? Comment son voyage allait se passer ?

Tant de questions, pour si peu de réponse.