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"La tempête faisait rage ce soir-là."

" - Je me suis enfui de chez moi quand j'avais 16 ans, as-tu commencé en regardant droit devant toi, mes parents possédaient une grande entreprise dans le Texas et ils voulaient que je reprenne le flambeau. J'ai toujours fait ce qu'ils m'ont dit. Jusqu'au jour où j'ai vu une petite fille dans un restaurant. " 

Et moi je t'observais. 

Tes yeux se sont légèrement plissé et tu t'es arrêté. 

Comme si tu hésitais à poursuivre ton récit. 

J'ai alors pressé délicatement ta main, t'encourageant à continuer. 

Un petit soupir à dépassé la barrière de tes lèvres, et tu as pris une grande inspiration.

" - C'était un grand restaurant que mes parents avaient réservé afin que je rencontre la fille avec qui ils avaient prévu de me marier. Un simple contrat d'entreprise disait-ils. Et j'ai vu cette petite fille se faire taper sur les doigt parce qu'elle avait simplement mis le coude sur la table quelques secondes. Quelques secondes c'est tout ce qu'il a fallut pour que ses parents lui crachent dessus. " 

Un étrange sentiment est alors né et m'a compressé la poitrine. 

Un sentiment de compassion. 

" - C'est là que j'ai compris, as-tu continué, que je ne voulais pas de cette vie. Je ne voulais pas épouser quelqu'un que je n'aimais pas je ne voulais pas reprendre l'entreprise de mes parents comme ont me l'avait toujours dit je ne voulais pas me plier aux "coutumes de la bienséance" comme ils disaient. " 

Je sentis ta main se contracter à l'énonciation de ces paroles. 

Je l'ai alors pressé plus fort contre la mienne, pour effacer toute trace de tension causée par les fantômes du passé. 

Et ça a marché. 

" - Alors je suis parti. J'ai prétexté avoir un appel important a passer, j'ai cassé la vitre de la voiture, j'ai trafiqué le contact et j'ai roulé. Je suis arrivé à l'aéroport, j'ai pris un billet d'avion pour le Tchad et je me suis enfui. "

J'ai ouvert grand les yeux, ébahie devant tant de courage. 

" - Ça fait 2 ans maintenant que je n'ai plus aucune nouvelle de ma famille. " as-tu conclu en soupirant doucement. 

L'espace d'un instant, je n'entendis plus le tonnerre gronder, le vent souffler, la pluie couler. Je n'entendis plus les hurlements de peur, ni le bruit des éclairs zébrant le ciel avec colère. 

L'espace d'un instant je n'ai entendu que ton soupir relatant autant de soulagement de t'être enfin débarrassé de ce fardeau, que de regrets d'être parti. 

" - Tu es Dylan O'Brien. "

Je savais bien que tu étais quelqu'un de différent.

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Bisous,

-C

Our Storm ( Dylan O'Brien)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant