Our Storm ( Dylan O'Brien)

20-

" La tempête faisait rage ce soir-là."

" - Holly !"

Je t'ai entendu hurler mon prénom. 

" - Holly !" 

L'espoir s'est ranimé en moi. 

Tu étais là.

" - Dylan !" t'ai-je appelé de toutes mes forces.

" -Holly tu n'as rien ?"

" -Non non ça va." ai-je répondu en reniflant le plus doucement possible.

Je pouvais d'hors et déjà sentir la douce chaleur émaner de ton corps et venant m'envelopper dans un cocon rassurant qui a calmé mes pleurs.

" -Je vais venir te chercher. "

Ta voix. 

Cette douce voix chaleureuse et réconfortante que je ne me lasserai jamais d'entendre. 

Cette voix qui résonne à mes oreilles comme la plus douce et la plus envoutante des mélodies.

Cette voix que je pensais ne plus jamais avoir la chance d'entendre.

J'ai attendu ce qui m'a paru être une éternité.

" -Dylan ?"

Et puis j'ai senti ta main.

" - Holly c'est toi ?"

Un rire de bonheur m'a échappé et nos doigts se sont entrelacés de nouveau. 

Comme si cela faisait une éternité qu'ils s'étaient quittés. 

Ils ont enrobé les miens, les pressant affectueusement d'une manière tellement familière que j'avais l'impression de t'avoir toujours connu.

La tristesse, la peur, la douleur, tout ses sentiments sombres et dévastateur qui gouvernaient mon coeur disparurent pour laisser place à la lumière rayonnante de l'espoir et de la joie. 

" -Tu es gelée." m'as-tu dis en embrassant la paume de ma main avant de la frictionner pour la réchauffer. 

" -Ça va aller maintenant. "t'ai-je répondu en esquissant un sourire rassurant malgré la pénombre environnante et les grincements sinistres des poutres de bois menaçant de tomber à tout moment.

" -Je vais te sortir de là." 

" Mais comment tu veux que-"

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase que tes mains ont brusquement lâchées les miennes pour pousser les poutres de bois. 

Petit à petit, tu as réussi à dégager un passage suffisant pour me permettre de m'y glisser sans problème. 

Tu m'a entraînée à travers toute les monticules de bois humides, dévalant précautionneusement les marches afin de retourner dans le hall.

Et lorsque nous l'avons atteint, tu m'as pris dans tes bras. 

Tes mains ont enserré ma taille et ma tête et tu m'as serrée. Un long soupir de soulagement  s'est échappé de tes lèvres tandis que mes mains s'accrochaient à toi et que ma tête prenait place dans le creux de ton cou. 

J'ai humé une nouvelle fois ton odeur, caressé tes cheveux, enfoui mon visage plus profondément dans le creux de ton épaule en espérant silencieusement ne jamais m'en séparer.

Et c'est là que j'ai compris. 

C'est à ce moment précis, au milieu de la tempête de la panique et de la désolation que j'ai compris que je t'aimais.

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Je ne suis pas très très fière de ce chapitre mais j'espère qu'il vous plaira tout de même !

N'hésitez pas à me laisser une petite étoile ! ;)

-C