23.

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Alyana.

- Mia : Moi tout ce que je te dis, c'est que la tension est très clairement en train de monter entre tes quatre mecs et que ça risque de partir en couilles. Elle me dit. Et qu'Aaron ne va pas garder son sang froid encore très longtemps.

Elle me montre discrètement l'étage où je découvre Gabriel avec Livio et vu leur proximité, leur petit sujet de conversation n'était clairement pas amical.

J'en ressentais les tensions.

Par la suite, elle me montre Elliott qui discutait avec mon père un peu plus loin mais qui concentrait absolument toute son attention et son regard sur Aaron qui l'ignorait.

Il n'avait donné l'heure à aucun d'entre eux alors qu'à l'inverse, c'était tendu. Très, très tendu.

- Mia : Le garçon il a juste dansé avec toi une fois, ils ont tous perdu la tête. Il manquerait plus que Renzo pour que ce soit ta soirée tiens.

Elle sourit face au regard que je lui lance.

Je relève légèrement ma robe avant de me faufiler entre les invités et m'avancer vers les deux qui risquaient d'en venir aux mains mais en passant à côté de ce qui me servait de mari, ce dernier me prend par le bras, sans susciter tous les regards à cause du grand sourire qu'il affichait.

- Elliott : Et si on allait discuter tous les deux, juste un instant mon amour ?

- Lâches-moi, tu me fais mal.

- Elliott : Je n'aurais pas à le faire si tu m'écoutais.

Je regarde mon père qui se montre encore une fois insensible à la situation, impassible.

- : Moi je pense surtout que tu n'as pas à le faire, tout simplement.

J'écarquille légèrement les yeux, en n'osant même pas me tourner pour regarder la personne qui venait de se placer derrière moi, avec une voix grave et rauque.

Mia qui était dans mon champ de vision sourit grandement, les yeux encore plus ouverts que les miens. Elle avait raison; le seul qui manquait à l'appel venait de faire son arrivée.

C'était officiellement ma soirée.

QUELQUES HEURES PLUS TÔT.

- Aaron : Tu ne veux pas dormir ?

Paisiblement et confortablement installée contre lui sous les draps chauds de son lit, je secoue la tête de gauche à droite, les yeux lourds et rivés sur la télévision qui diffusait un épisode de sa série animée préférée.

C'était sûrement une des rares fois où ces derniers temps je me sentais bien. Un moment que je ne voulais pas se voir finir parce qu'il était parfait à mes yeux.

Je n'avais pas envie de partir. Je voulais juste me sentir protégée, entre de bonnes mains et surtout appréciée. C'était pas aussi désagréable que ça. C'était pas mal.

- Je crois que j'ai envie de manger.

Pendant une seconde, il a cessé tout mouvement, avant de légèrement se redresser pour me regarder, les sourcils froncés.

Notre peine.Where stories live. Discover now