Epic X Reader

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Salutations !
Sachez que je bosse toujours sur mon petit projet "secret" pour fêter les 4 ans du livre, qui devrait sortir en fin d'été !
J'espère que vous serez au rendez-vous.
Bref, pour l'heure, voici un petit one shot !


(Y/N) = Ton prénom de Barista


L'odeur du café était encré dans les murs et dans la moquette du café. Mais elle était d'autant plus forte lorsque l'eau chaude, mélangée au grains de caféine venait se verser dans les tasse des clients.
Nous sommes au meilleur café de la ville, sans favoritisme. Ce n'était pas un vulgaire Starbucks ou bien un bar, mais bel et bien un salon de thé, bien qu'il servait en grande majorité du café et non de la théine. Parmi les serveurs et serveuses en tablier, armée de son bloc note pour noter et de ses doigts agiles pour faire fonctionner les cafetières et moulins à café, (Y/N), avec son petit badge nominatif à son tablier, était certainement une des meilleures. En effet, elle travaillait ici à temps plein depuis quelques années maintenant. Qui a dit qu'il fallait faire de grandes études pour trouver son métier de rêve ? (Y/N) prenait en effet ce job pour celui qu'elle voulait faire toute sa vie.

Mais pas le temps pour les projets philosophiques et les grandes ambitions, elle faisait juste son travail, alternant le service au comptoir et la prise de commande, même si elle avait une petite préférence pour être derrière le bar. Manipuler les petits gâteaux, le café, rendre une simple tasse de liquide aussi jolie que la plus belle œuvre d'art.
Mais il y avait une bonne raison pour laquelle elle ne rechignait pas trop pour aller en salle. C'était Epic.

Depuis quelques temps, le squelette poussait régulièrement la porte du café, même si à première vue le garçon n'était pas vraiment du genre à fréquenter ce genre d'endroit, qui était plus une sorte de repère d'intello, d'étudiant, et de jeune femme classieuse. Néanmoins, Epic était toujours au rendez-vous, parfois accompagné d'un livre ou d'un manga, parfois juste de son téléphone, et quelques fois même absolument rien, juste à regarder par la vitre. Enfin plutôt à regarder la fenêtre, pour observer le reflet d'une jeune barista qui s'activait derrière son comptoir, la sourire aux lèvres et des cuillères élégantes entre les doigts.

Le mieux du mieux était lorsque les deux se retrouvaient quelques instant, elle debout à côté de la table, lui assis la tête relevée, et qu'entre une commande et une question, ils discutaient de tout et de rien, de leur vie et de celles des autres. Ces petits moments, que bien souvent (Y/N) écourtait envoyant ses collègues débordés, ou son patron la regarder avec un peu trop d'insistance, comme un message gentil pour lui ordonner de retourner au travail.


Mais depuis quelques temps, Epic n'était pas le seul à venir pour les beaux yeux de (Y/N). Un jeune homme était là, depuis quelques jours seulement, ou plutôt déjà vu sa lourdeur, a essayé d'obtenir quelque chose de la part de la serveuse, quelque chose de plus qu'une simple relation entre client et barista. Il draguait. Lourdement. Péniblement. Beaufement, si ce mot existe.
Et la pauvre (Y/N), ne voulant ni le blesser, ni attirer une mauvaise réputation sur son établissement, répondait le plus calmement et le plus poliement possible. Mais peut importe comment on le disait, un non restait un non. Mais ce monsieur là ne semblait pas le comprendre.

Ainsi, lorsque Epic était par hasard dans le café au même moment que le relou de service, il lui lançait des regards furieux. Il lui était aussi arrivé, une fois ou deux, d'aller le voir pour lui demander d'arrêter. Mais le gars, toujours si sûr de lui, rétorquait :

"Eh bien, t'es pas son père, pas son ami, pas son copain? Alors de quoi je me mêle ?"

Et en un sens, il avait raison, Epic n'avait en soit pas son mot à dire, même s'il voyait bien que cela gênait (Y/N), qui sait, il se pouvait qu'il se trompe.

Et c'est comme cela qu'il s'écoula quelques jours encore, avant que Epic, notre squelette préféré, décide enfin de prendre son courage à deux mains, et entre une commande de café bien sérrré et un cheesecake, en lui rendant la carte, et sans aucune autre forme de préparation, il lança :

"Vous quittez à quelle heure ce soir?

-Je suis de fermeture, 22 heures, répondit (Y/N) comme si c'était un texte qu'elle avait répété milles fois dans sa petite tête, mais sans montrer son exaltation intérieure."

Pas un mot de plus, juste un sourire renvoyé, et elle tourna les talons sans manquer de faire un petit saut de joie. Ca y est, enfin elle allait pouvoir apprendre à connaître le squelette un peu plus que ses gouts en terme de thé et en terme de lecture.

Tout le restant de la journée (Y/N) fut d'autant plus productive, comme si cela allait faire passer le travail plus vite. Mais elle du bien attendre 2150h, mettre les dernières chaises en place, ranger les derniers balais, pour enfin prendre le gros trousseau de clefs et commencer à fermer la porte épaisse. Elle était même en avance. Lorsqu'elle eut terminé, une main se posa sur son épaule, et toute contente, elle se retourna, avant que son visage de ne décompose lentement. Ce n'était pas Epic, mais le relou du café.

"Bonsoir (Y/N) ! Je voulais juste vous voir après le travail. Vous êtes très jolie sans votre uniforme.

-Merci, c'est gentil, mais hm, j'attends un ami, begailla la jeune femme.

-Ne vous en faites pas, je peux vous raccompagner."

L'insistance du jeune homme mettait mal à l'aise (Y/N), qui essayait de trouver un moyen de s'échapper, avant qu'elle ne voit du coin de l'oeil un bras se mettre devant elle. C'était bien Epic qui était là, venant de poser son avant bras entre les deux humains. Il avait le regard mauvais vers le relou de service.

"Je crois qu'elle t'a déjà dit de la laisser tranquille, murmura le squelette.

-Tu veux encore la protéger le nabot ? T'en as pas marre de la coller ?

-Je suis son petit ami, maintenant laisse la tranquille."

Le relou et (Y/N) faillirent s'étrangler, mais pas pour les mêmes raisons. Mais rapidement, la jeune femme compris le jeu du squelette, et pour appuyer ses propos, elle lui prit le bras.
Un peu déboussolé, le relou de service vint hausser un sourcil, avant de commencer à partir, en murmurant surement des jurons.

"-Merci beaucoup Epic, je pense être un peu plus tranquille maintenant, murmura (Y/N) dans un soupire de soulagement.

-Pas de quoi Miss (Y/N). Après tout il est de mon devoir de vous protéger !

-Mais oui, mais oui... Marchons un peu en discutant, mon chevalier."

Epic aurait pu dire à (Y/N) que comme l'homme était parti, elle pouvait lâcher son bras, mais il n'en voyait pas l'utilité.

Undertale X Reader FR [Demande ouverte]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant