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Yazïna










7h00







Je me réveille bien reposé Hamdoulilah. Faut dire que j'ai eu le droit à une bonne nuit de sommeil. Je me lève comme tout les matins avant tout le monde. Je prend une bonne douche, me prépare, et pose le petit déjeuner sur la table pendant que les autres se réveillent doucement.









: Ya Allah préserve les mains de ma petite fille.








Je me retourne et aperçois mon père qui m'observer à l'entrée du salon. Il avait à sa main droite sa béquille et a l'autre son Tasbih.








Moi : Sbah Al Kheir, vient manger j'ai tout posé.



Mon père : J'arrive je vais prier avant.











Je le laisse aller prier et en profite pour regarder l'heure sur mon téléphone. Il est presque 8h15 donc il faut que je m'en aille. Je pense à laisser de l'argent pour Jennah et je quitte la maison. Il commençait à faire légèrement froid, on était vers la fin du mois d'octobre donc l'automne nous saluait. J'aime bien l'automne. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Enfin ça n'a pas beaucoup l'important étant donné que j'arrive très vite au travail.







Je vous passe la journée pénible que j'ai eu. Je ne pense pas que le prix du jean bleu ou encore la réduction sur le sac a main noir vous intéresse vraiment ? Ou peu être que je me trompe ?






J'ai pris ma pause déjeuner à 12h avec Firdaws. C'est ces petits moments qui nous permettaient de nous retrouvé tant bien que mal ..










Moi : Ça va à la maison ?



Firdaws : Bof, ma mère a perdu son travail et elle ne trouve rien.



Moi : Comment ça se fait ?



Firdaws : La famille chez qui elle faisait le ménage à décider de déménager du jour au lendemain. Et malheureusement il y a pas beaucoup de famille qui accepte d'employer une femme qui ne comprend pas un mot du français.




Moi : J'espère qu'elle trouvera quelques chose ..



Firdaws : J'espère aussi. J'ai vraiment l'impression que rien ne va depuis qu'il est parti en regardant son assiette.



Moi : Ça va aller Firdaws place ta confiance en Allah en lui prenant la main.



Firdaws : Tu comprend pas .. j'ai presque plus rien Yazïna. J'arrive à peine à payer le loyer, alors les courses je ne t'en parle même pas.



Moi : Si tu as besoin d'argent tu me le dit.



Firdaws : Tu es autant en galère que moi alors non je pourrai jamais te demander ça.



Moi : Ça va pas ? Nous on est trois à travailler à la maison, on s'en sortira même si je te passe un peu de mon salaire.



Yazïna « Reviens moi »Where stories live. Discover now