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Yazïna




« Si c'est pas toi c'est qui ? »









Les semaines passaient et se ressemblaient de plus en plus. Emir prenait une grand place dans va vie, mais aussi dans mon coeur. Je m'habituais à sa présence comme le malade s'habitue à ses médicaments. Je me hâtais de le revoir à chaque fois que je le quittais. Il hantait mes pensées et j'espère faire partie des siennes. Pour être honnête ça me faisait peur. J'avais peur de cet amour que je nourrissais chaque jours un peu plus. J'avais peur de cet amour qui grandissais. Mais il m'avait demandé de croire en nous, et c'est ce que je faisais ..







J'étais bien avec lui. Je me sentais bien dans ses bras. Mais cela me paraissait trop beau pour être vrai .. Je me demandais si tout cela était vrai et si cet amour était nourri par de réels sentiments.








Mais même si je me posais un milliard de questions, je les oubliées dès que je croisais son regard. Mais arriva le soir ou il avait répondu a toutes ces questions ..










[...]













J'étais au travail ce soir là. J'étais seul avec les enfants car Emir devait aller chercher à l'aéroport de petite soeur de Hanane. Je ne l'avais jamais rencontré auparavant. Elle s'appelle Narjiss et elle a deux ans de plus que moi de ce que Hanane m'a dit. Elle étudie à Londres et vient passer les vacances de Pâques chez sa grande soeur.







Les enfants mangeaient sagement leur repas devant un dessin animé et moi je m'ennuyais sagement aussi. C'est à ce moment là que je m'étais rendu compte à quel point Emir animait mes soirées. Je trouvais rien a faire clairement. Je n'avais personne à qui me plaindre, personne à embêter, et personne à regarder.










Aya : Tata Narjiss arrive dans combien de temps ?



Moi : Bientôt en regardant ma montre.



Adam : C'est Emir qui est parti là chercher dans l'avion ?



Moi : Mmh.



Avion : Il faut cacher les bonbons Aya, sinon elle va tout prendre.



Aya : Tu as raison oui en riant.













Ils terminent leurs assiettes tandis que ça sonne à la porte. Je me lève impatiente d'aller ouvrir. Franchement vous pouvez me trouver ridicule je vous en voudrai jamais. J'arrive donc très très vite à la grande porte d'entrée et l'ouvre. Mon regard se pose sur Emir, cette fille, et le bras d'Emir autour de son coup. Je suis resté quelques secondes à regarder son bras puis j'ai ressenti un sentiment étrange .. J'avais l'impression d'être comment on appelle ça déjà .. ah oui jalouse. Je voulais pas qu'il ai sa main sur elle, il ne devait pas le faire, et encore moins devant moi.












Moi : Bonsoir.



Narjiss : Bonsoir, tu dois être Yazïna en souriant.



Yazïna « Reviens moi »Where stories live. Discover now