Quand L'amour Nous Est Interdit [bxb] (EN COURS)

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Le lendemain, à 15h, Fred était en train de toquer à la porte de Louise.
Il attendit quelques secondes avant que la frimousse d'un beau brun sorti le bout de son nez.

- J'arrive...

Fred hocha la tête et Hanse referma la porte avant de ressortir juste après.
Le blond regarda la tenue de Hanse.

Le brun était habillé de nouveau d'un pantalon marron ample soutenue par ses bretelles. Mais cette fois, Hanse portait une chemise bleue claire, ses manche était remonter jusqu'à ses coudes et il portait ses lunettes rondes sur le bout de son nez.
Fred ne pouvait dire si les cheveux de Hanse étaient décoiffés, ou si c'était seulement parce qu'il avait les cheveux bouclés.
Fred lui avait un simple pull en laine rouge avec une salopette short marron. De grandes chaussettes noirs lui remontaient le long du tibia.

- tu vas bien ? Questionna Fred.

- oui ça va, je suis un peu fatigué.

Fred de doutait de la raison de sa fatigue. Ça ne devait pas être facile de dormir quand on arrive dans une nouvelle maison.
Ils descendirent les quelques marches du perron de Hanse pour se mettre en route vers le chemin de l'école.

- Pourquoi tu es venu chez ta tante?

- Parce que mon père est aller à la guerre, et ma mère est morte il y a deux ans d'une leucémie.
Alors comme je n'ai ni frère, ni sœur, et que ma tante est la seule famille qu'il me reste, j'ai été obliger d'aller chez elle.

Fred écoutait ça très gêné. Il avait été indiscret et maintenant il se trouvait très bête d'avoir voulu savoir.

- de-désolé...

- ne t'en fais pas. Tu as le droit d'être curieux.

Hanse enleva ses lunettes et les mit dans la poche de sa chemise.
Il a vraiment la classe, pensa le blond pour lui.
C'est vrai. D'habitude les garçons de son âge était turbulants, couraient partout et n'importe quand, parlaient fort et été un peu violent. Mais Hanse lui dégageait une aura tranquille. Il était calme et articulait tout ce qu'il disait, il ne parlait pas fort, mais assez pour qu'on comprenne, et c'était très agréable.
À l'inverse de Fred qui lui était une vraie mitraillette quand il parlait.
Le seul detail que le blond aurait voulu voir, c'est peut être le sourir du brun. Il devait être beau quand il souriait....

Non pas évident que ça intéresse Fred !! Attention hein,..... Mais..... Trouver quelqu'un beau était tout à fait normal et ne voulait rien dire du tout.
Fred trouvait plein de personne belles.

Il arrivèrent devant le lycée et Fred sourit.

- Voilà c'est ici, il marqua une pose, j'ai été pris dans l'équipe d'athlétisme ! Trop cool hein ?

- Oui.

Hanse n'en pensait pas un mot. Il trouvait ça un peu ridicule de courir en rond autour d'un terrain, sans but précis ou pour aller d'un endroit A, à un endroit B.
Mais évidemment c'était un garçon polis qui disait ce que les gens voulaient entendre, quand il le pouvait biensur.

- Tu as retenu le chemin?

- oui ça va..., Hanse regarda le bâtiment. Il était très grand et long. Un muret séparait le coter des filles et des garçons, je me souviendrais du chemin. Merci beaucoup.

- Pas de quoi... Tu veux que je te fasse visiter le village ? Comme ça tu pourras aller voir à la librairie pour emprunter d'autre livre

Hanse tourna la tête intéressé vers Fred.

- il y a une librairie ?

- biensur ! Viens, je t'y emmene.

Fred était content de pouvoir être utile. Il voulait courir, faire la course jusqu'à celle ci, mais Hanse ne participerait pas, et ce n'était pas amusant de faire la course seul. Alors il ne ferait que marcher calmement à coter du brun.
Quand il arrivèrent, Hanse regarda la boutique avant d'y entré et de mettre ses lunettes.

- Bonjour jeune homme ! Chanta la dame qui tenait la librairie.

- bonjour madame.

Hanse répondit simplement et commença déjà à regarder les allés de livres.
Fred alla au comptoir pour voir la dame qui lui souriait.

- eh bien, c'est rare de te voir entrer dans ma boutique mon petit Weber. C'est un nouveau copain à toi ?

-hmmm... C'est mon nouveau voisin. Le neveux de madame Wolfman.

- Ho, quelle surprise, je n'étais pas au courant. Il habitait la ville ?

- je ne sais pas, avoua t-il, mais il est calme...

- Bien ! J'espère que ça d'éteindra sur toi!

Fred jetta un mauvais regard à la dame avant de quitter le comptoir et d'aller rejoindre Hanse qui enleva délicatement un livre d'une étagère.

Fred se rendait compte que le brun avait de belles mains. De longs doigt fin, elles n'étaient pas du tout abîmée.
Le blond pourrait jurer sa vie qu'elles devaient être aussi douces que les plumes de son édredon.

Hanse se tourna vers le blond.

- J'aimerais bien l'emprunter... Tu peux aller voir la dame pour moi...?

- tu es timide ? Demanda amusé Fred.

Hanse hocha la tête légèrement et Fred prit le bouquin avant d'aller au comptoir. Le brun l'attendait sagement à l'entrée et à peine 1 minute après, le blond arriva et lui rendit le livre.

- Tu as 1 semaine pour le lire.

- merci beaucoup.

Il le prit délicatement et le garda dans sa main car il n'avait pas de poches assez grande.
Après ça, Fred fit visiter au brun tout le village avant de revenir 3h environ après à leur quartier.

- Aaaaah ! Tu es enfin là Hanse !! Je commençais à me faire du soucis.

- oui.

Il monta les marches du perron et se tourna vers Fred avant de lui faire un petit signe de main pour dire au revoir.

Fred souriait et lui renda avant de rentrer lui aussi chez lui et s'étirer. Il avait adorer faire le guide, c'était génial.
En plus Hanse était le premier qui l'avait écouter du début jusqu'à la fin sans l'interrompre. Ça voulait dire qu'il s'intéressait à ce qu'il disait et ça, Fred, appreciait grandement.
Il était content.

Hanse lui montra le livre à Louise qui le prit et regarda, elle lui renda en lui caressant les cheveux.

- Quel garçon bien élever tu es... Je suis heureuse que tu sois ici..

- merci beaucoup Tante Louise.

Louise embrassa le front du garçon et celui ci alla s'asseoir sur le fauteuil du salon pour commencer à lire.
Le bouquin n'était pas bien epais... À première vue il devait faire 150, ou alors 200 pages. De quoi m'occuper le reste de la journée. C'était déjà ça. Hanse savait qu'il retournerait à la boutique pour en emprunter d'autre. Si il en avait le courage biensur.

Enfaîte, tante Louise n'était absolument pas là tante de Hanse.
Et Hanse n'avait sûrement pas perdu sa mère d'une leucémie.
Hanse Isaac était enfaîte un garçon tout à fait normal, mais avec une différence tout de même. Il était juif.
Et ses parents avait été enlever de chez lui de nuit. Hanse avait eu juste le temps de se cacher sous son plancher car sa mère l'avait réveiller de justesse pour le sauver.
Hanse avait vu ses parents hurler et se faire emporter de force en dehord de leur appartement pour se faire emmener il ne sait trop où.
Le brun était rester très longtemps au cas où sous le plancher, pleurant silencieusepent de peur que les officiers reviennent le chercher lui aussi. Mais il ne devait pas faire de bruit alors c'était compliquer.

Son plus grand regret et de n'avoir rien pu faire pour avoir sauver ses parents.
La seule chose qu'il avait ou faire, c'est se boucher les oreilles pour atténuer les hurlements de sa mère quand l'officier lui attrapait les cheveux pour la tirer en dehord de l'immeuble.
Son père lui, un homme bon et calme pourtant, avait essayer de se défendre, mais, il n'était pas un homme très fort, alors il n'avait rien pu faire.

Louise était en faite une ancienne amie de la mère à Hanse. Et celle ci s'était assurée que si il lui arrivait quelque choses à elle et son maris, son fils pourrait aller chez son amie, car elle savait que Louise était contre la violence, et que elle s'était prête à tout pour protéger le jeune homme.
À tout.