Chapitre 7 '' Toujours rendre service à ses amis ''

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Le coup de grâce.

Trop con ! Je suis vraiment le roi des cons !
Plus enfoiré que moi à cet instant ça n'existe pas.
Je viens littéralement d'être exécrable avec Arya, je suis vraiment le roi des débiles.
Allongé sur mon lit une main derrière la tête, je l'entends rejoindre la chambre de Ben, l'idée qu'il puisse dormir avec elle me donne la nausée.
Non je mens ce que qui m'a le plus foutu en rogne c'est de les retrouver dans cette position. Non de dieu... Arya était assise sur lui, à califourchon bordel ! Si je n'étais pas arrivé ils l'auraient fait sur notre canapé ou moi aussi je pose mon cul tous les jours. Merde !

Alors ok on a baisé plus d'une fois chacun à cet endroit-là. Mais elle c'est différent. Allez savoir pourquoi je fais de cette meuf une obsession.
Les voir comme ça m'a déchiré les entrailles, j'y vais un peu fort là je sais, mais la vision qui m'a été donné de voir lorsque je suis entré m'a donné la gerbe. Et Ben qui devait bander comme un porc pendant que moi j'étais à deux doigts de lui casser la gueule. Je n'en reviens pas de penser comme ça de mon ami d'enfance, mon meilleur ami !
C'est mon pote mais à cet instant précis je le déteste d'être avec cette fille, blottie contre elle. Son odeur sera partout sur ses draps.
Je ne sais pas ce qu'elle a de spéciale, et je serai incapable de dire à quel moment cette fille m'a envoutée.

J'ai juste envie de la baiser, oui c'est juste ça !
Tu rêves là...

Ma conscience m'emmerde sérieusement !
Arya m'excite juste, c'est seulement ça.
Tu rêves vraiment mec...


J'ai été dure avec elle dans la cuisine, et je n'aurai jamais dû lui dire ce genre de chose, surtout en sachant qu'elle vient de passer un cap avec mon meilleur pote et que j'ai passé la soirée à lécher et bouffer la chatte de sa copine pendant que celle-ci me pomper allégrement, sans ménagement et surtout sans aucune pudeur.
Mon double au féminin cette nana !
Alors oui je me suis imaginé Arya tout le long, et oui les gémissements d'Annaé ont souvent été à deux doigts de me faire débander tant ils rompaient le charme de mes illusions. Mais quand même, il faut que j'arrête avec cette fille. Que mon cerveau passe à autre chose !

Pourquoi je lui ai sortie des phrases comme ça ?
Elle va me fuir comme la peste, et elle aura raison. Mais quelques parts je pense que je l'ai fait pour ça.
Il faut qu'elle me déteste, il faut qu'elle m'évite comme la peste. Il faut que j'arrête de la croiser, de la toucher involontairement, de la regarder...
Je ne mettrais pas mon amitié avec Ben en péril pour une nana tout droit sortir d'un livre pour enfant !

****

Une semaine ! Sept longs jours que je n'ai pas croisé ma petite brune.
Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou déprimer.
Ben ne m'a pas parlé d'elle non plus, à croire qu'il se doute de quelques choses. Annaé évite soigneusement le sujet. Bref je n'ai pas de nouvelle du tout quoi.

J'avance en direction de la cafet quand je la vois, elle est là à côté du muret. Et elle est avec .... Ryle ? Il est à la fac ici celui-là ?
Je continue de m'avancer vers eux, à vrai dire ce sont mes pieds et mon cœur qui me guident, parce que mon cerveau ne cesse de me crier '' demi-tour ! Demi-tour ! ''
Arya me repère en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et comme à notre habitude nos yeux se percutent, et c'est saisissant.
Elle me haï, je le vois. Elle me désire, je le ressens.
Elle tourne la tête vers Ryle, lui dit quelques choses que je ne peux pas entendre de là ou je suis, et ils avancent ensemble dans la même direction. Ils s'arrêtent devant une berline noire et prennent place à l'intérieur, Ryle au volant.
J'ose espérer que mon cerveau me joue des tours, que la petite brune qui hante mes pensées de vient pas de monter en voiture avec ce mec tout droit sortie du pays des bisounours.
Il faut que je prévienne Ben.

À nos espoirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant