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Le beau matin de lueur d'espoir de soleil n'est plus disponible et devient qu'un joyau de souvenirs. J'admire la neige qui ne cessait de vivier le sol et les tôles avec nonchalance. J'ai que faire de cette journée complètement ennuyeuse, je préférerais encore être appelé à baliverner avec Maïssa et ozlem que de subir une telle solitude. Je suis persuadé que Maïssa passe des moments agréables avec son beau mâle et que ozlem passe une merveilleuse journée avec sa famille surtout ces cousines qui viennent de débarquer. Arhk qu'ils sont bien. Ma famille me manque surtout Papa. Je ne pourrai pas me plaindre parce qu'ils ont voulu que je prenne le vol et que je les rejoignent le plus tôt possible mais ce fut un refus qu'ils ont eu comme réponse  de ma part. En réalité maintenant que j'y songe bien, je regrette amèrement ma décision. Et de plus , Bella ne passe quasiment pas plus de quatre heures dans cette maison. Elle me laisse carrément seule entre ces quatre murs et bien je suis un peu habitué à cela. Le comble dans tous ceci , est le fait que depuis hier tout mon corps réclame une présence et cela est acceptable par rapport à mon cœur et mon esprit. Ces derniers ne me laissent guère respirer. Je ne fais que penser à cet homme avec un corps d'Apollon, un pupille très noir terrifiant ayant pour unique but de me mitrailler du regard , et  qui cherche toujours à déchiffrer bout à bout mes pensées. Sa grande silhouette et ces grandes mains qui m'ont auparavant fouiller du corps. Il me fait peur mais j'ai toujours se désire de le défier et de ne pas me laisser intimider. Je touche mon cœur  avec ma main droite pour essayer de faire ralentir ces battements trop cru à mon goût et surtout d'estomper cette peur qui gravite autour de moi et qui continue son trajet jusqu'à mon cœur. Cet homme m'a fait flanqué je l'avoue, il a cette manière si particulière à lui de me faire douter de tout l'étendu de mon être.
Cette sensation, dès qu'elle se présente à moi ne me laisse aucune pitié elle essaye toujours de m'anéantir.  C'est le pourquoi je n'aime pas trop y songer et surtout avoir pour penser lui. Après quelques minutes à me donner du courage, je  refoule ces pensées et me lève pour aller me servir un jus de fruits.
Je traverse la salle à manger et me rend dans la cuisine . J'attrape d'une main vive un verre propre et le remplis du jus d'orange que j'avais pris dans le frigidaire. Il faisait très froid mais pour évacuer ces pensées il me fallait un bon jus de fruits . Je retourne au salon et me posa près de la fenêtre pour hydrater ma gorge. Il fait vraiment froid et malgré mon pull over ma chaire crispait et faisait redresser mes poils. Je dépose mon verre sur la table près de la fenêtre et m'entoure de mes bras pour essayer de me réchauffer. Le feu de la cheminée crépitait toujours avec ardeur mais je ne voulais pas m'en approcher, parce que j'aimais bien ma position près de la fenêtre. Mon téléphone vibra et laissait entendre un son abrasif dans l'habitacle. Je le saisi et remarqua le bip. J'avais de l'unité alors je ne discute pas et rappelle le numéro.

-.... Allô? Disais-je.

- Allô Lorie? Comment vas-tu? J'en suis sûr que tu vas bien. Tu as reconnu ma voix sûrement. Tu peux passer à 19h chez moi? On fait un petit chill .

Quelle audacieuse cette fille. Je vous en laisse deviner.

- Maïssa quand tu fais la futé essaye de le faire avec les autres pas avec moi. Tu sais très bien que je maîtrise l'art que toi. N'a tu pas honte de me laisser un bip?

J'avais quitté la fenêtre auparavant pour mieux me disposer devant le feu dans mon canapé en moleskine, le froid commence sérieusement à prendre le dessus sur mon corps.

- Désolé Lorie, j'étais certaine que tu en avais des unités. Je ne voulais pas t' énerver . Alors tu viendras?

Tout d'un coup le goût de rester auprès du feu me paraît plus abordable que de les rejoindre mais cela serait plus chouette si je me rendais plutôt chez Maïssa, au moins sa me fera une distraction. Faudrait que j'en sache plus sur cette entrevue parce que je ne veux plus être confronté au regard persistant des gens.

Amour version âgeWhere stories live. Discover now