AMARIA« Ton mari vient de la rue, le costard taillé par une lame
On l'appelait déjà monsieur, demoiselle devient une dame »
_________________________________- : Amaria ..
Je sens que je suis endormi, cette voix me paraît lointaine. J'ai du mal à m'échapper de mon sommeil mais j'y parviens quand je sens une main dégager les cheveux qui tombaient sur mon visage. J'ouvre les yeux, je suis encore dans cette voiture. J'ai la tête poser sur le torse d'Aqil tout comme ma main. Je suis prise d'une certaine gêne donc je me redresse rapidement sous le regard attentif d'Aqil.
- Aqil : On est arrivé.
Moi : Oui en me grattant les yeux.
Je l'entend rire doucement. Je m'arrête immédiatement et l'interroge du regard.
Moi : Qu'est ce qu'il y a ?
- Aqil : Tu as tué tout ton maquillage tu fais flipper.
Moi : Mince en soufflant, j'ai oublié.
- Aqil : C'est pas grave il y a que toi et moi.
Dit-il avant de descendre de la voiture. Je fais de même et me retrouve devant lui. Le vent frais de la nuit se faisait remarquer donc je passe mes mains sur mes bras pour me réchauffé. Mais cet homme à qui on a tout appris, c'est empressé d'enlever sa veste de costume pour la poser délicatement sur mes épaules. Elle sentait bon .. très bon. Décidément cet homme n'est pas comme ceux dont on m'a parler durant toutes ces années, il est différent. Je savais que je n'étais pas au bout de mes surprises.
Moi : Merci.
- Aqil : Faudrai pas que la femme tu patron tombe malade, on dira que je m'occupe mal de toi.
Moi : Je pourrai leur dire que c'est pas le cas.
- Aqil : Mmh. On y va.
Il pose sa main sur mon dos, pour me faire avancer, un frisson me parcourt dans l'ensemble de mon corps. Nous faisons quelques pas mais il s'arrête et se retourne sans que sa main ne quitte mon dos.
- Aqil : Tu peux y aller Samuel.
Il s'adressait au chauffeur qui redémarre aussitôt la voiture. Aqil se tourne à nouveau vers moi et nous nous dirigeons vers cette grande et belle maison. Elle était très moderne, elle faisait très américaine en réalité. Elle était différente de celle où j'ai grandi qui parait plus royale, plus princière. Nous montons donc les marches et arrivons devant la porte d'entrée. Il saisie là clés de sa poche et nous ouvre. Nous entrons à l'intérieur, c'était très beau.
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Amaria « Ai plus de valeur que l'or » TOME I
General FictionAi plus de valeur que l'or, je t'aimerai jusqu'à la mort