𝟖: 𝐀𝐥𝐯𝐚𝐫𝐨

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valentina

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valentina

madrid, 2016

14h23

Étant enfin majeure, je pouvais venir voir mon frère quand je voulais sans être obligatoirement être accompagnée d'un adulte. Depuis maintenant quelques mois Alvaro séjournait à l'hôpital puisque son cas s'est aggravé. Ma mère travaillant, je ne pouvais pas le laisser tout seul pour une journée.

- Bonjour, excusez-moi. Je cherche Alvaro Díaz s'il vous plait.

La docteure me regarde, un sourire scotché à son visage. Et ça fait tellement du bien de voir des personnes de bonne humeur plutôt que ceux qui tirent la gueule, surtout à l'hôpital.

- Vous devez être sa soeur?

- C'est ça. Il est où? Il n'est pas dans sa chambre.

La blonde me faisait signe de la main et je la suis vers ce qui semble être la salle de jeux.

- Vous vous ressemblez beaucoup. Il est avec ses amis mais il ne devrait pas tarder à retourner dans sa chambre. Il serait préférable que vous l'attendiez. me souriait-elle. Je viendrais dans une heure pour vous expliquez un peu son cas.

Je la remercie et observe mon petit frère jouer. Un sourire ornant son magnifique visage. Ça faisait des semaines que je ne l'avais pas vu, et je dois reconnaitre qu'il m'avait énormément manqué. Il s'amuse avec d'autre enfant, leur parle, et ça, c'est magique pour moi.

Son père n'est pas beaucoup présent, il est souvent en déplacement pour les "affaires". Il n'avait même pas prit de vacances lorsqu'on lui a dit que Alvaro était atteint d'une leucémie. Comme si il s'en foutait alors qu'en fait, il avait juste besoin de son travail pour vivre.

Je marchais vers sa chambre, mais quelqu'un attentait déjà dedans. Bizarre, personne n'est censé venir mis à part moi. En tout cas, c'est ce que m'avait dit ma mère hier soir.

- Laurence?

La blonde tourne son regard vers moi et me sourit.

- Valentina! Je savais pas que tu venais!

- Maman ne te l'a pas dit?

- Elle a du oublier, tu connais ta mère. elle rigole. Je suis venue voir comment il allait mais si tu veux je peux partir. En plus mes fils vont me rejoindre je suppose que tu voulais être qu'avec lui...

Je souris. Elle est si bienveillante, et si gentille. Elle considère mon frère comme son fils, et moi, comme sa fille. Donc, non, sa présence ne dérange pas. Par contre, celle de Lucas, si.

- Non, ne t'en fais pas. Il sera content.

- Bon tant mieux.

On commence à discuter jusqu'à ce que mon petit bonhomme me court dans les bras avant d'enfouir sa tête dans mon cou. Je le couvre de bisous, il m'avait tant manqué.

𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐉𝐄𝐔 ⎪l.hernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant