Chapitre 3

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Elle me répondit, narquoise. Alors que moi je tremblais de tous mes membres.

-Moi chérie ? Je suis la maitresse de cette demeure, quelle drôle de question ! Ce serait plutôt à moi de te demander qui tu es.

De ce qu'elle disait, je ne pouvais contester, j'étais chez elle, il serait malpoli de ne pas me présenter. Alors d'une voix mal assurée je lui répondis :

-Je me nomme Juliette, excusez -moi de mon intrusion chez vous mais je me suis évanouie dans les bois pendant la nuit et je me suis retrouvée chez vous, sans savoir comment...

Le sourire de mon hôtesse s'agrandit de telle sorte que je pouvais voir toute ses dents. Elle me répondit non sans rigoler.

-Oh mais c'est encore la nuit... Et... Je le sais que tu t'es évanouie.

Devant mon visage incrédule, elle rigola à gorge déployée. C'était un rire qui me procurait des frissons glacés dans le sang.

-Mais...Ma...Madame comment savez-vous que je me suis évanouie ?

-Car c'est moi qui t'es sauvée des griffes ou devrais- je dire, des crocs de mon mari.

Comment cela,  des crocs de son mari ? Était-elle en train d'insinuer que la créature qui m'a pourchassé, n'était autre que son mari ?

Au moment où je décidais de m'enfuir de cette demeure je me retrouvais face à face avec un même type de personnage que la femme. C'est à dire yeux rouges, peau blanchâtre, lèvres violettes, cheveux d'ébènes, mi-longs, attachés d'un nœud bleu marine.

Il était habillé de noir. C'était un homme sans doute de la quarantaine.

Mais alors... Cela voudrait dire que c'était son mari et donc à priori celui qui avait essayé de me tuer.

L'homme s'approcha de moi, et, en regardant la femme, il me prit une mèche de cheveux brune avant de la porter à son nez et la sentir pour reculer...


Horriblement amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant