Abruti(e) • Bakugo X reader

| 30 Première nuit à la rue

J'espère que vous cours se passent bien <3

Et salut aux lecteurs fantômes, n'hésitez pas à vous manifester de temps à autre ça me fait plaisir <3

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La jeune femme sautait de toi en toit, trébuchant de temps à autre sous le coup de la fatigue, mais pourtant toujours aussi déterminée à atteindre son but.

La lune, elle qui luisait encore un peu plus tôt était maintenant cachée par des nuages sombres et épais, soulignant un peu plus l'atmosphère morose du monde.

Silence.

Le vent lui même c'était tut, cédant plutôt sa place au bruit de ses pas légers contre la surface abîmée des hauteur.

De temps à autre seulement, variait en un bruit plus étouffé la sensation de ses chaussures posées sur son sable.

Et c'était tout.

Son souffle était imperceptible, nous faisant parfois même nous questionner sur l'état de ses poumons.

Se privait t-elle d'air, ou bien son souffle était-il si fin que même la plus fine oreille ne pouvait l'entendre ?

A vrai dire, un peu des deux.

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Je fis soudainement halte.

Je laissa mes mains meurtries se joindre l'une à l'autre, avant d'enfin me permettre une grande inspiration.

Je frotta mes mains entre elles avant de fermement clore mes paupières.

A l'aide des petits compartiments fixés à ma ceinture et mes deux cuisses, je rassembla devant moi une grande sphère de sable, en plus de celui que j'étais parvenue à récupérer sur la route.

Chose faite, je sépara sèchement mes paumes l'une de l'autre, avant de m'assoir en tailleur sur le sol, toujours mes yeux fermés, mais cette fois mes mains tendues devant moi, et mes doigts bougeant de part et d'autre, pour guider ma matière éparpillée.

Devant moi étaient présents quelques pâtés de résidences et de décharges urbaines, dont mon ancien immeuble.

En fait, j'effectuai simplement un repérage des lieux, pour prévenir de toute entourloupe ou guet-à-pan surprise.

Je resta donc cinq bonnes minutes concentrée dans cette position, à étaler mon sable sur le plus grand périmètre possible, et à tenter de déchiffrer toute les vibrations suspectes aux alentours.

Mais tout semblait aller pour le mieux.

Je me releva donc, ramenant jusqu'à moi puis dans ses reservoirs toute la matière que je pouvais.

Je forma avec le reste un nuage de sable sur lequel je pris place, afin de me transporter jusqu'au toit de mon immeuble.

Un posant un premier pied sur celui-ci, je fus prise d'un frisson en entendant le tonnerre gronder au loin.