freak like me. - rindo x sanzu

4.

Quelques minutes suffirent à Sanzu et Rindo pour rejoindre un autre univers.

Ils étaient sorti se promener dans l'hôtel et s'amusaient à essayer d'accéder à certaines chambres pour voler des trucs qui pourraient les intéresser. Entre des bijoux, des vêtements et même d'autres objets complètement improbables les deux hommes étaient dans leur propre monde. Oubliant presque pourquoi ils étaient là de base.

Rindo commençait complètement à perdre la tête et il était confus de si c'était l'effet de la drogue ou l'effet que Sanzu lui procurer. Ils avaient finit par rejoindre un petit club qui se trouvait à l'intérieur de l'hôtel. Ils dansaient ensembles mais Rindo avait toujours l'impression d'être seul au monde avec Sanzu. À cet instant seul Sanzu comptait à ses yeux, il ne voulait voir et être qu'avec lui. Ses cheveux roses, son grand sourire, ses cicatrices et sa façon d'être étaient tout ce dont il avait besoin dans ce monde remplit de joie et d'amour. Il ne s'était jamais sentie autant en vie, c'était la première fois qu'une personne l'intéressait plus que sa propre personne.

Malheureusement la drogue ne lui faisait pas oublié que Sanzu lui appartenait pas.

Il avait beau faire ce qu'il aimait dans le gang tout ça n'était jamais assez pour le rendre heureux, il avait besoin de plus, d'un lien unique avec Sanzu. Mais le voir constamment baisait les pieds de Mikey lui devenait de plus en plus insupportable. Il était jaloux. Rindo voulait être spécial pour lui. Il voulait aussi être un Dieu pour lui.

Ses pensées se bousculèrent en lui, il avait envie de s'en prendre à Sanzu tellement il était devenue obsédé par lui.

Mais peu importe, ce soir Sanzu n'était qu'à lui donc autant en profiter, même si ça ne sera pas éternel.

Ils ont ensuite décider de se reposer dans une chambre qui semblait être occupé par personne.  La fatigue commençait à prendre le dessus. Rindo sentit ses yeux s'alourdirent.

Il était allongé sur le lit, Sanzu au dessus de lui. Rindo avait du mal à comprendre ce qu'il se passait, tout lui venait comme des flashs. Son mental était épuisé. L'adrénaline redescendait avant d'être prête à d'exploser.

Sanzu prit un couteau qu'il cachait toujours sur lui. Il se pencha vers le visage de Rindo, le rapprochant dangereusement de ses lèvres. Il voulait lui faire les mêmes cicatrices que les sienne.

"Je veux que tu sois mien."

Rindo eut du mal à comprendre le sens de cette phrase, sa tête tournait tellement qu'il était prêt à faire un malaise. Il sentit son coeur rata un battement quand son cerveau enregistra ce que Sanzu venait de lui dire. Il voulait être à Sanzu mais pas de cette facon, il voulait pas être un pantin pour lui. Il était fou mais pas à ce point.

Il repoussa d'une manière brusque le bras de Sanzu, ce qui fit que le couteau glissa doucement sur le coin de sa lèvre et lui coupa la chaire. Une plaie se dessina, faisant dégouliner une substance rougeâtre.

Sanzu fut surpris mais décida directement d'arrêter le sang de couler à l'aide d'un baiser. Il suça le sang sous les yeux brillants du plus jeune. Ce dernier grimaça légèrement.

Sanzu se redressa et regarda les dégâts.

"Oh... je crois qu'on aura une cicatrice en commun."

La même cicatrice.. pensa Rindo. Mais bien sûr, c'est ça qui manquait. Un lien sacré entre eux.

"Comme des frères. Des frères de cicatrices." continua Sanzu tout souriant.

Rindo avait toujours du mal à procéder tout ce qu'il lui arrivait. Jamais il ne s'était sentie comme ça, ce que Sanzu lui avait donné était beaucoup trop fort pour son corps et son mental. Il avait les bras lourds et avait l'impression d'etre recouvert de sang.

"Allons tuer Ran vu que je suis ton nouveau frère."

Rindo sentit sa tête s'alourdir une nouvelle fois, il eut un léger malaise, Sanzu bascula à ses côtés et pris Rindo dans ses bras pour le soulever un peu avant de ramener sa tête contre son torse. Il caressa doucement ses cheveux en lui chuchotant que tout aller bien.

"Calme, c'est qu'une petite blague. Tu me trouve pas drôle?" dit Sanzu baissant les yeux pour regarder l'homme qu'il tenait contre lui.

"Pas vraiment.. non.." répondit Rindo se sentant un peu mieux.

"Tu me vexe là."

Rindo se redressa sentant le mal de tête passer légèrement mais tout cela n'était pas bon signe.

Il posa délicatement ses doigts sur sa nouvelle plaie pour vérifier qu'il n'avait pas halluciné. Il saignait encore.

"T'inquiète pas, je te dirais jamais de la cacher. Puis je pense pas qu'elle sera pire que les miennes de toute façon.." dit Sanzu regardant ailleurs tout en se rappelant d'un vieil ami.

Rindo regarda Sanzu se sentant à moitié mal pour lui, il avait visiblement encore toute sa tête pour lui dire quelque chose pareil.

"Quelqu'un t'as demandé de les cacher?" osa demander Rindo.

"Oui.. alors je l'ai buté." répondit Sanzu.

Ils se mirent à rire simultanément, mais Rindo se stoppa immédiatement quand une douleur vive au coin de sa lèvres apparu. Il se sentait vraiment bizarre, son corps était beaucoup trop faible. Ce n'était pas normal.

"Qu'est-ce que.."

Sanzu glissa doucement sa main sur la joue de Rindo tout en se rapprochant de lui. Il déposa un doux baiser sur les lèvres du plus jeune. Il mordu délicatement la lèvre inférieure de Rindo tout en le regardant intensément. Ce geste ne fut absolument douloureux pour Rindo. Il se laissa faire admirant la tendresse soudaine que Sanzu lui offrait.

Une atmosphère différente de tout à l'heure s'installa dans les airs. Rindo n'a toujours pas digérer le fait que Sanzu ait voulu le scarifier. Malgré cette blague de mauvais goût, à cet instant précis le regard de Sanzu avait changer. Il était plus tendre, plus doux et surtout on percevait moins son mal être à travers ses yeux. Rindo n'y voyait que son reflet à présent.

Un baiser échangé, puis deux, puis trois.

Un bouton détaché, puis deux, puis trois.

Sanzu avait retirer la chemise de Rindou dévoilant son tatouage. Il caressa doucement le torse de son partenaire le laissant tout frissonnant.

"Tu me dis si je te mord un peu trop.." sussura délicatement Sanzu.

Rindou souria, comprenant directement ce que cela signifiait.

La température de la chambre monta.

Et la chemise tachetée de rouge glissa sur le sol.