Chapitre 25 : Démasqué

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Les taux se resserraient de plus en plus, et le début de la guerre n'était plus qu'une question de temps. Mais, le problème c'était que l'ennemi avait l'avantage sur nous, ils étaient plus nombreux, plus forts et avaient beaucoup plus d'armes. Notre seule porte de sortie à ce moment là était de fuir loin de la ville et de trouver l'entrée souterraine dont nous a parlé Paul, mais ce dernier ne tenait même pas debout sur ses deux jambes à cause de sa blessure, et on se trouva coincé chez Abbie attendant une éventuelle attaque de Sarah et Alex. Seul un miracle pouvait nous sortir de là !

On était en pleine discussion avec Paul et Abbie, quand quelqu'un toqua à la porte.

— Qui ça peut être !? s'exclama Abbie.

— Shhh! faites pas de bruit ! dis-je avant de me diriger vers la porte.

— Ouvrez c'est Maxime et Steve, dit une voix masculine

J'ouvris, puis je refermai aussi rapidement derrière eux.

— On a ramené les armes qui restaient à la base, me dit Steve en me donnant le sac qui les contenait.

— Alors, on va faire quoi ? t'as un plan aumoin? me demanda Maxime.

— Oui j'en ai un, suivez moi !

On revint à la chambre de Paul pour que tout le monde puisse participer à la réunion, et j'abordai la conversation.

— C'est une réunion de crise, on est très mal barrés les gars ! ça va être très difficile, mais je sais comment on peut s'en sortir.

Dans une seconde de silence tout le monde me regardait attentivement, attendant que j'annonce le plan.

— On doit d'abord déplacer Paul à un autre endroit.

— Quoi !? non je ne peux pas sortir de là, si ils tombent sur nous je ne pourrais pas m'enfuir et je serais foutu, réclama Paul.

— Fais moi confiance Paul ! en tout cas si on reste là, ils vont finir par nous attaquer tôt ou tard !

— Oui, mais si ils nous attaquent ici nous pourrons nous défendre. On met une personne à chaque fenêtre, et celui qui avance on lui tire dessus, alors que si on sort on aura plus cet avantage, me répondit Steve.

— Et tu penses qu'on pourra tenir combien de temps juste en défendant comme ça ? pas beaucoup à mon avis, il nous auront à un moment ou à un autre. Il faut sortir de là !

— Mais pour aller où ? demanda Abbie

— Chez Steve ou Maxime, mais on va pas choisir au hasard, et on va pas non plus sortir sans réfléchir.

— Qu'est ce qu'on va faire alors ? m'interrogea Maxime.

— Steve et Maxime, vous allez partir en mission !

— Où ça ? et pour faire quoi ? ajouta Maxime.

— Vous allez tout simplement vous dirigez chez vous, et vérifier la sécurité du lieu, puis revenir ici le plus rapidement possible.

— Attends ! mais le temps qu'on revienne, l'état du lieu peut changer, surtout qu'on sait toujours pas ce que l'ennemi compte faire, dit Steve.

— Ne vous inquiétez pas pour ça, faites ce que je vous dis et tout se passera bien.

Les deux hommes suivirent mon plan, et chacun prit le chemin de chez lui. Je les observais depuis la fenêtre, jusqu'à les perdre de vue.

— Je pense que ton plan est assez risqué Kayla ! me fit Abbie la remarque.

— Bien au contraire, crois moi...

Après de longues minutes d'attente, ils revinrent enfin de leur mission, et tout avait l'air de s'être bien passé.

— Alors ? comment ça s'est passé ? dis-je en leur ouvrant la porte.

Ils entrèrent, et me suivirent à la pièce de tout à l'heure.

— De mon coté, c'était plutôt calme, rien à signaler, commença Steve en marchant.

— Et toi Maxime ?

— Même chose pour moi.

— Ok je vois, alors quel est le meilleur choix selon vous ? demandai-je une fois arrivé à la chambre.

— À mon avis, les deux sont bons, après le reste n'est qu'une question de chance, répondit Steve.

— Je suis d'accord, mais je pense que ma maison est plus sure question emplacement, ajouta Maxime.

— D'accord, répondis-je froidement.

— On part quand alors ? demanda Maxime.

Je regardai en souriant Abbie qui avait l'air de commencer à comprendre mon plan, puis j'allai jusqu'au téléphone fixé sur le mur au bout de la pièce, et je répondis à Maxime:

— On ne partira pas !

— Quoi !? qu'est ce que tu racontes ? pourquoi on a fait tout ça alors ? me répondit Steve.

— Peux-tu me donner le numéro de téléphone de chez toi Maxime ?

—Euh ? oui, mais pourquoi faire ? dit-il unpeu perdu.

— Fais ce que je te dis, et tu vas comprendre.

— Ok, bah c'est le... le 08.

Je composai le 08, et je mis le téléphone sur mon oreille, pendant que les autres me regardaient avec incompréhension, et après quelque seconde de sonneries quelqu'un décrocha.

— Allo ! dit une voix féminine.

Je raccrochai aussi vite, je sortis mon flingue, et je m'approchai des deux hommes.

— Qu'est ce que tu fais Kayla ? demanda Paul.

Je levai ma main lentement, et mis mon bras bien droit devant moi, pour pointer mon arme directement sur Maxime.

— Tu bouges je t'éclate la cervelle !

— Merde ! Kayla qu'est ce que tu fais ? cria Steve.

— Alors, quelqu'un peut m'expliquer que fait Sarah chez lui ? interrogeai-je tout le monde.

— Quoi !? non attends Kayla ! ce n'est pas ce que tu crois ! c'est une coïncidence je te jure ! dit Maxime en faisant un pas vers moi.

— Encore un pas et je tire !

— Arrête Kayla ! peut-être qu'il a raison, c'est peut-être une simple coïncidence, me dit Paul.

— Malheureusement non, ce mec travaille pour Sarah depuis le début, quand j'ai su que des armes ont eté volé j'ai pensé à Alex au début, mais en fin de compte j'ai appris que c'était Sarah qui était derrière tout ça, mais le problème c'est qu'elle n'avait pas les clés de la réserve, c'est là que j'ai su qu'un traitre était parmi nous, et que c'était surement l'un de vous deux Maxime et Steve, donc j'ai préparé un plan avec vous et je vous ai laissé sortir pour vous donner l'opportunité de prévenir Sarah, et c'est ce que Maxime a fait, et il nous a même préparé un piège avec elle, et nous a poussé à partir chez lui pour tomber directement dedans.

— C'est vrai ce qu'elle dit ? l'interrogea Steve l'air choqué.

— Non attends ! je peux tout vous expliquer, répondit-il en panique, c'est un mal entendu. Ce n'est pas moi, c'est Steve !

— Quoi !? qu'est ce que tu racontes ? réagit Steve.

— Arrête ! tu fais pitié tu sais ? mets toi à genoux tout de suite ! lui ordonnai-je

Il s'exécuta sur le champ, et je m'approchai de lui, mettant le canon de mon arme sur sa tête.

— Non ! ne tire pas je t'en supplie ! je ferais tout ce que vous voulez !

Je tournai les yeux une seconde, pour regarder Abbie qui me fit signe en hochant de la tête.

— Adieu sale traitre...

Les condamnésWhere stories live. Discover now