CHAPITRE I [1]

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-Madame, veillez répondre aux questions posées !
-...
-Vous m'entendez !? Je vous conseillerai de répondre pour votre bien !...

Mais bordel, qu'est-ce que je fais encore là ? Je pensais pourtant être déjà tiré d'affaire, j'étais clean, en tout cas; à ce que je sache. J'étais enfermé dans une pièce,, et Il faisait un froid glacial, je tremblais de partout, tout me laissez croire que ces hommes devant moi étaient loin d'être des gentlemans, non mais, menottez une femme bien qu'elle soit identifiée comme criminelle, ça se fait où ? Remarque dans ce pays, le Congo, c'est peut être normal. Enfin bref, veux tu connaître mon histoire ? Elle est complexe, même pour moi même, je ne suis ni une gentille, ni une méchante, Yas me dirait que la notion du bien et du mal est relative mais ça, ça viendra plutard. Je n'ai toujours pas été une mauvaise personne comme on le dit, mon entourage ne me croit plus, et si tu veux les rejoindre, tant pis, mes lettres parleront d'elles même, en attendant soi attentif et impartial tout au long de mon récit enfin qu'aucuns détailles aussi minimes qu'elle soit, ne t'échappe pas.

-...Est-ce un procès monsieur l'agent ?
-Quoi ?
-J'aimerai savoir si c'est un procès, je vous rappelle que je fais des études des droits, cela dit, je connais mes droits. Je dis ceci en espérant arriver à l'intimider...
-Non madame, c'est un interrogatoire dans les normes, et mon ami ici devant devait vous menotter, c'est comme ça. Cet homme est fûté et malin, ça ne serait pas une mince affaire de lui faire flancher.
-Ah ouais ? Réplique-je, Je passe l'eponge cette fois ci, que me voulez vous ?
-Euh,...Alors, confirmez vous être la denommé Aguzu Fedora ?
-Oui...
-Êtes-vous agée de 21 ans ?
-20 pour être exacte, mais 21 ans si vous voulez...
-Expliquez-vous,
-Suis-je là pour parlez de mon age ? Vous voulez connaitre par la même occasion ma periode de menstruation peut être ? J'avoue, j'avoue, ce n'est pas le moment de plaisanté, mais c'est dans ma nature je n'y peux rien, peut être je le tiens de Lucy en fin de compte.

L'homme débout devant moi était vénère à cause de ce que je venais de dire, surement qu'il était l'un de ces enfants qui ont eu des problemes emmotionnels à leur enfance, à se fâcher pour un rien. Comme froncer les sourcils ne suffit pas, Il frappa fort sur la table qui nous separait, et ouvrit la bouche pour me gueuler dessus;

-Jeune fille ! S'ecria-t-il, du respect pour le commandat ! N'oublies pas que tu es dans un commisariat, ton état pourrait s'aggraver ou s'arranger juste par ses paroles !...
-Calme toi Abdoulaye, l'homme qu'il appelait commandant se leva, il lui chuchote quelque chose à l'oreille et après il se rassois, pas la peine de s'enerver ainsi dit-il
-Mais, mon commandat, je ne peux pas lai...
Sans qu'il finisse sa phrase, le commandant l'interrompu,
-N'en fais pas tout un plat, en plus, je dois l'avouer c'était drôle. Il se tourne vers moi et me fait un regard reflétant la fatigue avant de me parler à nouveau. Vois-tu ma fille, je suis un vieux croulant qui ne jamais à la maison, ces pères typiques qui n'ont jamais du temps pour sa propre famille; Tu me comprend ? Me questionn-t-il ?
-Non je ne comprend pas, je lui répondu avec fureur...Tu ne le savais pas encore, mais je vous le saurez bien assez tôt. D'ailleurs pourquoi vous faire entendre ? J'ai grandi sans père, voilà tout...
-Ce n'est pas grave ma fille, répliqua-t-il, Comm je le disais, je suis toujours occupé, si ce n'est pas à courir derrière ces maudits revendeur de stupéfiants, c'est que je pourchasse tes camarades *kuluna par ci et par là...J'en oublie même la date d'anniversaire de mon unique fille, il me fait un sourire en coin, puis il continue, pas la peine de souligner que je ne sais pas non plus quand elle regle, cela va de soit...
-Mais mon commandat ! Repris l'homme toujours débout, vous n'êtes...
-Détends toi, Abdoulaye, lui répondit-il, ça va elle n'est pas si mauvaise que ça, j'aimerai écouter sa version de l'histoire; alors mademoiselle Aguzu...
Enfin, ce vieux se décider de me reparler,...
-Pas mademoiselle, Madame
-Pardon ?
-Ne m'appelez pas Mademoiselle, appelez moi Madame, j'ai entendu dire que c'était une insulte, voulez vous que je vous poursuis pour violation de droit de la femme ajouté au sexisme ?
-Okey okey, Ma-daaamé Aguzu, voudrez vous nous raconter ?
-Vous raconter quoi ?
-Ce qui s'est passé, pourquoi en avait vous arrivé jusque là ?
-Vous raconter ce qui s'est passé ? Pourquoi suis-je arrêté déjà ? Lui posais-je la question.
-N'avez vous pas une petite idée ? Me questionna à son tour

Enfaite oui, j'ai une idée, je connais même la raison, voulais vous l'écouter ? Alors, c'est ça, je suis dans...C'est mieux que vous le sachiez par vous même, je ne veux pas voir influencer, vous avez le droit de penser tout ce que vous voulez de moi, ma sachez que la vie est compliquée...

-Non, Je suis me suis bien résolu à jouer au sage petite fille qui ne comprend pas ce qui l'arrive. Pouvez vous me dire ce que je fais là ? Je lui redemande à nouveau
-Alors, une grande parties de vos camarades vous ont, ehh...Comment dire ?...Ils vous ont accusé de certaines choses, et apres avoir poussé des recherches, tous les faits vous sont défavorables, mon ami ici à ma droit est l'inspecteur Abdoulaye, c'est à lui dont votre dossier à été convié, vous comprenez pourquoi il ne fait pas preuve de tendresse envers vous. Mais, j'ai trouvé un arrangement...
-Un arrangement ? Réplique-je
-Oui un arrangement, 80% de vos accusations s'avèrent être vrais, et tous liés de près ou de loin à une certaine organisation, j'espère que vous saviez e quoi je parle... L'inspecteur Abdoulaye pense pourvoir recueillir des informations sur le groupe dont vous semble être membre, ainsi votre sentence sera allegé par le juge...
-Donc vous esperez que je coopere c'est ça ?
-Oui exactement, cooperons ensemb...
-...Savez vous ce que c'est d'être incapable d'aider sa famille ? Je lui coupa la parole sans faire attention à son rang de commandant,...D'être impuissante face aux problemes qui survint juste apres que les précedents viennent de passer ? Abandonner son rêve d'être la plus grande femme juriste congolaise, juste parcequ'on n'a pas assez d'argent pour payer l'université, comprenez vous ce que ça signifie ?...Les fleaux arrivent mes chers messieurs, et on ne peut rien y faire; mes actes,...Mes actes je les ai faits par amour,
-Par amour de qui ? Me questionna l'inspecteur Abdoulaye, La tienne peut être ?
-...De la seule personne qui me reste dans ce monde; ma mère, elle ne devait plus souffrir et pour ça je devais reussir dans la vie peut importe le prix à payer...
-Confirmez-vous être membre interne ou externe de l'organisation du nom de *Eikóna ?
-j'étais excitante à l'idée de tout leur dire, mais j'étais coincé, autant sauver ma peau...Oui, répondis-je, Je le confirme
-Qui est-ce le chef ?
-Je ne sais pas...
-Ça te beneficierai beaucoup de collaborer
-...Le chef est ?...On le connait sous son nom de code,...Poseidon, personne ne connait son vrai nom...
-Poseidon ? S'étonna-t-il

L'inspecteur regarde le commandant dans le yeux, avant de se chuchoter ces phrases

-Monsieur Ousmane, pensez-vous que ça pourrait être  le même Poseidon que dans *l'affaire Miantsa ?
-Oui je le pense fortement, si c'est le cas; tâchons de mettre la main sur lui au plus vite, avant qu'il ne cause d'autres dégats...

Après qu'il ait finit de parler avec le commandant, il se concentre de nouveau sur moi;

-Vois tu jeune fille, les récents informations ont révélé que cette organisme utilisait des chiffres pour les noms de code, et non des divinités...
-Enfaite si, les chiffres aussi sont utilisés, mais c'est pour les membres actifs,
-Et vous vous l'étiez ?
-Oui, je l'étais
-C'etait quoi votre chiffre ?
-Vingt Deux,
-Vingt Deux ? Il y avait-il un garçon qui avait le chiffre Trente Deux ?
-Oui monsieur, pourquoi le demandez vous ?
-Ne fait pas attention à ça, c'est juste par curiosité...

Sa curiosité me faisait peur...Mais je sais, avec Poséidon au commande, le bateau ne chavira jamais comme il l'aime si bien le dire...

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*Kuluna : En langue congolaise, ça signifie "Criminels".
*Eikóna : En grec, ça signifie "Numéro"
*L'affaire Miantsa : Je ne saurai pas m'expliquer en profondeur, je pourriez vous ramenez vers ma precedente histoire "Au fond du gouffre" pour plus d'eclaircissement, mais si vous avez la flemme de le lire, ne vous inquitez pas, ça ne vous perturbera en rien pour la comprehesion de cette histoire ci.

J'aurais pu te rendre heureuse [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant