CHAPITRE II [2]

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Il s'est écoulé une semaine entiere depuis que j'ai quitté mon village natal pour venir à *Kinshasa. Au début j'étais logé chez une amie de ma mère, mais après je devais prendre ma vie en main. Pour une jeune fille de 19ans, la vie à la capital peut être extremement difficile, me disait mon oncle; mais, je veux être forte comme ma mère, laissez moi vous parler un peu plus d'elle, ma mère, cette femme m'a élevé toute seule quand son mari est mort une année apres ma naissance, quand sa famille et sa belle famille l'ont abandonné en la disant que la fille qu'elle a donné vie donc moi, était la sorciere qui a tué son mari. Cette histoire est bizarre non ? Enfaite chez moi, dans mon village il y a une histoire qui se raconte, une legende si vous voulez; ça dit que si une femme accouche et que la même année ou l'année suivante son partenaire meurt, cela veut dire que l'enfant est un *Fanahy, un esprit porteur de malheur dans une famille, dur de ne pas être accepté chez ses siens depuis le plus bas âge. Et à qu'à cause de moi, on rejeta également ma mère chez ceux qui autrefois la protégeaint, la soutenaient...D'un autre côté la famille de ma mère ne voulait pas que les gens regardent ma mère d'un mauvais oeil, de leur part, ils supposserent que son mari, donc mon père lui était infidel quand il etait engagé à la capital, et c'est à cause de ça que *Dimacho l'a frappé; et oui, mon père a travaillé à la capital, c'est à cause de ça que je m'appelle Fedora, selon lui c'est le plus rapide de systeme d'exploitation d'un ordinateur, bien évidemment c'est selon lui. Ma mère quand elle me racontait tout ça, c'etait encore des charabias pour elle, elle n'a pas eu l'occasion de faire des études à la capitale à l'inverse de son mari.

Enfin bref, pas la peine de raconter ma triste vie encore longtemps, j'etais à Kinshasa et je devais en profiter, les histoires qu'on racontait sur ce lieu "mythique" depuis mon tendre enfance m'a beaucoup émerveillé,...Maintenant j'y étais, mais avant de faire n'importe quoi, restons focus sur ce qui est important pour l'instant. Je dois m'inscrire à la fac, je ne suis pas venu faire du tourisme mais étudier. J'ai choisi L'université International Nomenjanahary, le même que celui de mon père.

Le taxi que j'ai pris tôt le matin chez la femme qui me logeait, me laissa devant l'entrée principale de l'Université, je sors du véhicule, j'étais époustouflée, oh mon Dieu ! l'Université était grand et imposant, la plus part des bâtiments étaient peints en gris et devant la portail on pouvait y lire cette grande inscription : UNIVERSITE INTERNATIONALE NOMENJANAHARY, avec ça, impossible de se perdre.
À part ses impressionnants, l'université pouvait se vanter de ses nombreux étudiants, d'après les statistiques, l'Université recrute en moyenne 20 000 Étudiants chaque année pour ses 15 facultés organisées. Juste tout devant l'entrée principale, on remarque en premier lieu cet énorme édifice qui est l'administration centrale de l'Université. J'entre dans le batiment administratif et là, et avec d'autres nouveaux étudiants, on se dirige vers la partie réservée aux inscriptions. Alors qu'on avance, j'aperçois de loin la silhouette d'un grand homme musclé, pas musclé à la Hulk, mais il avait quand même du forme, un homme, un vrai. Avait-il des abdos ? Me suis-je demandé en moi même, mais plus j'avance vers lui, plus mon rythme cardiaque s'accelerait, encore..et encore...Sans m'apercevoir, je me suis assez rapproché pour finir face à face avec lui, le moins qu'on puisse dire, il était assez élancé et imposant par sa presence; ses cheveux teint d'une patie en bleu et une autre partie laissée en noir, encore un peu et il me ferait penser à l'un des chanteurs de k-pop que je visualisé chez l'amie de ma mère où j'étais logé. Devant moi, ses lèvres bouchaient mais je n'entendais rien de ce qu'il se forçait à me dire, j'étais envouté si on puit le dire, envouté par ses levres roses, sa voix grave,...Tout était divin chez lui ! Je me berce encore dans cette illusion avant qu'il me bougeât en me secouant l'épaule gauche...
-Eh oh, y'a-t-il quelqu'un ? tu m'écoutes au moins ? Comprend tu ma langue ?
-Déso,...désolé, lui répondis-je avec hésitation, j'étais ailleurs...
-Tu me fais rire, répliquant mon charmeur inconnu, t'etais ailleurs tu dis ? D'accord...T'es nouvelle je suppose
-Moi ? Oui je suis nouvelle, je viens de... Oh zut, ma mère m'avait interdit de reveler d'où je viens à qui que ce soit, à moins qu'il y ait une raison valable. Je ne sais pas trop le pourquoi cette interdiction mais je ne voulais pas la decevoir et la désobéir. Bon bref, je suis nouvelle,...
-Et comment s'appelle notre nouvelle ?
-Eh non...Ce n'est pas de la politesse ça, c'est à toi de dire d'abord ton nom, n'est-ce pas ça un gentleman ? Enfaite ne me demandais pas où est-ce que j'ai appris tout ça, le une semaine chez l'amie de ma mère m'a bien enseigné avec ses Novelas...
-Oui, c'est vrai ça en plus. Je m'appelle Yas, et toi ma jolie !?

Ma jolie ? Si j'étais en blanche en ce moment je serai rouge comme une tomate, mais Merdeeee, pourquoi les paroles d'un inconnu me font t-elles ces effets ? Attendez, je rêve ou ce beau mec vient de m'appellait "Jolie" ? Attendez, attendez, pas d'appresement, une fille doit se montre impenetrable, il ne doit pas en conclure que je suis une fille facile; les Novelas m'ont vraiment appris, je dois changer de ton, mais pas être tres direct non plus, je dois savoir bien parler et être à la hauteur de, je lui répond avec un air assez agacé,

-Alors déjà, je ne m'appelle certainement pas "Jolie" et dites moi, ça vous coûterez tant d'être minimum polie en s'adressant à une fille ? Je vous rapp...

Il me coupe la parole avant de répliquer,

-Je t'aime bien toi...Il inclina légèrement sa tête et m'adressa à nouveau la parole, voulez vous bien me donner votre prenom s'ils vous plaît ? Alors ? Me questionna t-il en levant ses yeux vers moi, c'est assez gentleman comme madame aime ?
-Non, il y a encore des effort à faire lui dis-je, à propos de mon prénom, je trouve pas necessaire, mon cher Yas...

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*Kinshasa : Capital de la république Démocratique du Congo
*Fanary : En language malagasy, ça signifie "Esprit", toute fois il n'est pas employé que pout désigner les mauvais esprit
*Dimancho : En language somalienne, ça signifie "Mort", j'aurai bien dit aussi " La fauchesse" mais j'ai bien voulu utiliser "la mort"

J'aurais pu te rendre heureuse [ EN PAUSE ]Kde žijí příběhy. Začni objevovat