Chapitre 30: Est-ce la fin ?

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8 mois plus tard...

Joe: Buenos ères hermano !

Daryl: Hola. Des nouvelles de Valentino ?

Joe: Non toujours aucune de trace de lui... C'est quand même dingue qu'il ai réussi à s'en tirer. Je venais surtout prendre de tes nouvelles, je sais que c'est une période difficile pour toi et je veux que tu saches que tu peux m'en parler.

Daryl: Revenir dessus ne changera pas ce qui s'est passé.

Joe: Ça pourrait te soulager, tu étais si mal que tu n'as même pas assisté à la cérémonie !

Daryl: Je lui ai fait mes adieux ce jour là et tu le sais.

Joe: Mais peut être que...

Daryl: La discussion est close. Dis-je sèchement, je n'ai aucune envie de ressasser le passé son absence est déjà suffisamment difficile.

Joe: Bon je retourne à la salle d'entrainement pour former les nouvelles recrues, si tu as besoin de me joindre, mon téléphone reste allumé.

Daryl: D'accord, et ne lésines pas sur les moyens pour leur montrer qui commende ici. Ajouta-t-il avec un clin d'oeil malicieux.

Point de vue d'Eva

Cela faisait maintenant quelques semaines que j'étais sortie de l'hôpital, il faut dire que la convalescence a été longue au vu de mes blessures. Suite au coup de poignard, j'ai perdu le bébé que j'attendais, ce qui n'ai pas plus mal en soit, jamais je n'aurai pu lui offrir la vie qu'il méritait. Matt et Lisa ont été très présents tout au long de mon séjour à l'hôpital, quant à Jason il est resté à mon chevet jusqu'à ce que je sorte du coma. En ce qui concerne Daryl, je ne l'ai pas vu depuis ce jour là, il serait passé me voir quelques fois lorsque j'étais inconsciente, mais une fois qu'il que le pronostique vital n'était plus engagé, ce fut le silence radio. Il a bien cru me perdre pour de bon, la douleur et la culpabilité le pousse à s'éloigner de moi le plus possible, comme si ça pouvait effacer les évènements de l'année passée. Seulement je ne l'en tient pas responsable, j'ai fait mes propres choix et ils m'ont mené quasiment à une mort certaine.

Bien sûr j'ai encore quelques maux, mais le plus dur reste de supporter son absence, j'ai énormément de mal à accepter son choix, mais j'attend le bon moment pour retourner vers lui.
Le jour de ma sortie toute cette petite famille m'avait préparer une petite cérémonie, c'était si adorable que j'ai même versé une larme. Mais cela remonte un petit moment
maintenant, à présent je peux refaire du sport, j'ai retrouvé quasiment toute ma musculature, je dois juste restée prudente vis à vis de mes cicatrices, deux transfusions sanguines et cinq opérations ça ne s'oublie pas comme ça, j'ai souvent tendance à vouloir en faire plus que mon fragile état ne peut toléré et cela me vaut souvent un ou deux jours de repos par la suite.
Récemment j'ai même revu mes parents, pour eux je me suis faite agresser dans la rue, un intriguant a voulu me voler mon sac et je ne me suis pas laissé faire, et c'est mieux ainsi, je ne tiens pas à les inquiéter plus que nécessaire. Ils connaissent une partie de mon passé à l'époque  ou je vivais encore chez eux et c'est bien suffisant.

Mais je parle, je parle et j'oublie l'essentiel, aujourd'hui est un jour particulier, c'est pas première « vraie » sortie en ville depuis ma sortie de l'hôpital, je vais boire un verre avec Lisa et Dieu sait que j'en meurs d'envie, 8 mois sans alcool, sans clopes et sans sexe ! À ce stade là je n'allais pas tarder à me transformer en nonne... (Non mais sérieusement, moi au couvant ? Faut pas déconner non plus)
Pour l'occasion j'ai décider de mettre une petite jupe style Burberry avec un colle roulé blanc avec une écharpe assortie à mon trench beige foncé, une paire de collant pour ne pas avoir froid (ce n'est que le début du printemps, le temps est encore frais) et des boots à plateforme. Hors de question de remettre des talons aiguilles maintenant. Je laissa ma crinière ondulés détaché, et un très léger makeup naturel, puis me voilà partie. Néron ne me quitte pas d'une semelle, il dormait même à l'hôpital avec moi, je crois que lui aussi culpabilise un peu de ne pas avoir était là, à présent il grogne quasiment sur tous les hommes qui s'approchent de moi, même Matt et Jason y ont droit alors qu'il les connais depuis petit. À l'occasion je retournerai voir l'éleveur pour lui demander des conseils.
Nous marchâmes une petite vingtaine de minutes sur le goudron mouillé par la pluie et quand j'atteignis enfin le bar, Lisa me serra dans ses bras si fort que je cru exploser.

Is it Love ? Daryl OrtegaWhere stories live. Discover now