Chapitre 21.

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Tess
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-T'as toutes tes affaires ? me demande Maxence.
-Oui, je gromelle.
-On part à dix-neuf heures. On sera au repaire du Bailli vers vingt-trois heures, explique mon oncle.

Je regarde l'heure et soupire. On part dans un quart d'heure.

-Tu as tes médicaments ?
-Oui, maman.
-Si quelque chose ne va pas, tu demandes à marraine de me sonner hein ?
-Oui, maman.
-Et profite bien !
-Oui, maman.

L'heure de départ finit par arriver et je suis les autres dehors avec des pieds de plomb.

Nous marchons avec un Thomas plus excité que si j'avais bu vingt cafés, ce sous un soleil rayonnant. Il ne fait pas extrêmement chaud mais j'ai déjà envie de faire une pause.

Nous suivons les sentiers balisés et nous arrêtons après deux heures. Nous prenons des forces en mangeant quelques fruits et repartons peu après.

Quelques heures plus tard, les formes du Bailli se profilent à l'horizon et je me rue à l'intérieur. Quelques personnes s'y trouvent déjà et nous prenons une salle pour nous cinq.

Je m'empresse d'enlever mes chaussures et prendre mes affaires pour la douche. 

-Du calme, Tess. On vient d'arriver, fait Max.

Je lui lance un regard noir et me dirige vers Léa.

-Viens avec moi, je vais pas toute seule dans les douches communes du Bailli.

Elle me suit et je ferme le rideau de la cabine derrière moi.

Je me dépêche pour ne pas la faire attendre trop longtemps et elle fait de même quand c'est son tour.

Nous retournons avec les autres et je sens très vite une odeur qui ne vient pas de chez nous.

-Une fondue ? Fin juin ? Mais on est pas en Savoie ! je m'exclame.
-Si t'as pas faim, tant pis hein, répond quelqu'un assis à la table. Ça en fera plus pour nous.
-Je meeeeeurs de faim.

Nous nous asseyons avec des gens que nous ne connaissons pas spécialement et mangeons convivialement. Des adultes nous racontent des anecdotes de leur enfance et nous rions de bon cœur.

La soirée avance progressivement et nous ne tardons pas à aller dormir.

L'excitation matinale de certains randonneurs me réveille alors que je dormais profondément. J'ouvre un oeil et aperçois Léa assise sur son lit.

-Tu te lèves déjà ? je chuchote.
-J'arrive plus à dormir.

Je hoche la tête et me rendors presque aussitôt.

Je me réveille pour de bon quelques heures plus tard et vois qu'il est neuf heures passées.

-On t'a laissée dormir, fait Max. Il te reste de quoi déjeuner.

Je le remercie et m'empresse d'aller m'habiller et avaler quelque chose.

Nous quittons le refuge une demi-heure après et commençons notre journée de marche.

Just you and I 2// Golden BrownDonde viven las historias. Descúbrelo ahora