Salut Victoire, j'espère que tu viens toujours ce soir ? Si tu veux je peux passer de prendre ?
Ce soir c'est la course des voitures sur une des routes abandonnées de Los Angeles. Je ne sais pas qui est l'expéditeur de ce message, je demande son nom. Par surprise c'est Joséphine.
De moi à Jo :
Ah je ne savais pas que c'était toi. Comment as-tu eu mon numéro ? Sinon je veux bien que tu viennes me chercher. Donne-moi juste l'heure, s'il te plait.
De Jo à moi :
Tyler m'a donné ton numéro. Ca sera plus simple que de passer par lui pour de demander des trucs si besoin. Je passe de prendre à 22 heures, soit prête ! (tenue décontractée)
Je pose mon portable sur la table de nuit. J'enfile rapidement une tenue de sport. Il faut que j'aille courir. Etre en permanence avec Jason est épuisant. Quand on se croise dans les couloirs, il frôle à chaque fois avec sa main ma cuisse, il me regarde comme si je lui appartenais. Ses gestes d'attention à mon égard me dégoutent au plus au point. Je n'appartiendrai jamais à un mec et encore moins à lui. Les hôtes de cette maison sont ravis d'avoir Jason et moi sous le même toit. Depuis qu'il est ici, ma tante affiche son plus grand sourire quand nous sommes ensemble. Et mon oncle, parle en messe basses à Jason avant de nous regarder et d'acquiescer.
Je sors de la maison après avoir écrit un rapide mot pour dire que je sortais. Personne n'est encore levé. Je commence à trottiner. Je ne sais pas où je vais aller. Je tourne dans certaines rues. Les volets des maisons s'ouvrent petit à petit. Je contemple petit à petit les rues de Beverly Hills se réveiller. La circulation est de plus en plus dense au fur et à mesure des minutes qui s'écoulent. Je passe devant ma maison, rien n'a bougé depuis la dernière fois. En passant devant chez Charles, je remarque la moto de Tyler. A cause de lui dans mon cauchemar et de son comportement à mon égard, je n'ai pas fermé l'il de la nuit. Je regarde ma montre, il n'est que 8 heures, tous les volets sont fermés. Peut-être que Tyler est ici ? Plein de questions surgissent encore dans ma tête à son propos. Il ne faut plus que je pense à lui. Et je ne dois être plus rien à ses yeux. C'est comme ça. Enfin je pense. Sur le chemin du retour, j'en profite pour téléphoner à Ella.
« J'ai besoin de conseils s'il te plait !, la supplie-je.
-Il te fait tourner la tête, tu n'arrêtes pas de penser à lui mais un cause de ton sale caractère, tu l'as insulté et tu t'en veux, devine Ella.
-Mais comment tu sais tout ça ? Enfin bref tu as raison mais je ne m'en veux pas de l'avoir insulté. C'est de sa faute.
-Victoire je te connais par cur. Je savais que dans les jours qui viennent tu m'en parlerais. Et puis-je savoir pourquoi tu es essoufflée ?
Elle me connait un peu trop par cur à mon goût mais d'un côté c'est rassurant.
-Je cours actuellement dans Beverly Hills alors que toi fidèle à toi-même tu es encore dans ton lit, je me trompe ? ricane-je.
-Ne détourne pas l'attention sur moi ! Mais si cela peut te rassurer, je suis toujours dans mon lit. Allez maintenant réponds à mes questions si tu veux des conseils, s'empresse-t-elle d'ajouter. Alors voilà, que lui as-tu fait ?
-Après s'être embrassés dans ma chambre pendant la nuit, le lendemain matin il m'a dit qu'il ne regrettait rien, et que mon oncle savait qu'il était venu. J'ai pris le parti de mon oncle et je lui ai dit qu'il n'y aurait jamais rien entre nous. Puis après la sortie à la plage, je ne l'ai pas insulté mais c'était tout comme, déclare-je.
-Ok donc tu l'as repoussé. Tu l'as insulté de quoi ?
-Employé, je lui ai dit que ce n'était qu'un employé. J'ai vu comment il avait réagi face à mon oncle, il était très énervé. Mais quand je lui ai dit, je n'ai pas pu voir sa réaction. Et vu qu'il est tôt à Los Angeles, je ne l'ai pas encore vu.
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POUR MA VICTOIRE
RomanceVictoire Wilson adolescente normale de New-York doit rendre visite à sa famille en Californie avant sa rentrée universitaire. Trois semaines à Los Angeles sans ses amis. Trois semaines à vivre sous le même toit que son oncle qu'elle hait. Trois...