12.

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***Kathina***



J'ai faim, tout ce que la vieille femme devant moi raconte ne m'intéresse plus. Mes yeux sont rivés sur ma montre, j'ai trop faim.



La cloche nous signale la fin de la journée je ramasse mon sac et me précipite hors de la salle. Iris me suit derrière.



-on attend Idriss.



-j'ai trop faim. Il est où ?



-tiens mon paquet de chips. Et puis je vais pisser donc attends-moi. Je ne dure pas.



Je n'ai pas pris de petit-déjeuner ce matin, là je peux avaler un ogre. Idriss me retrouve et on attend Iris, il appelle un taxi en attendant.



-Monsieur il faut vous trouver une copine hein ! Tous les jours chez les gens parce que tu ne veux pas apprendre à préparer.



-Kathina tu me parles fort. il rigole. Toi ma bonne petite. Chez moi c'était maman ou mes sœurs qui faisaient à manger.



-qu'elles t'envoient alors l'argent pour payer quelqu'un qui va te faire à manger tous les jours. Un gourmand en plus.



Iris apparaît et on peut s'en aller. A trois, le taxi nous revient moins cher et en plus on peut s'arrêter prendre du poulet frit pour me calmer la faim. Parce que l'embouteillage qui est devant moi... je risque de mourir.



A la maison je prends une douche car je n'ai pas pu le faire ce matin. Iris est déjà au fourneau, le jeux auquel ils veulent jouer là hein. En tout cas.



-vous êtes avec quel agence ? On cherche à déménager avec mon frère.



-tous les appartements, toutes les maisons ne sont pas pour la même agence. Il y a des particuliers aussi. Tu veux venir ici ?



-oui. C'est calme, propre, sécurisé. Kathina, tu ne fais rien, allons regarder s'il n'y a rien de libre.



-y a rien de libre. Je suis fatiguée.



Il me soulève comme un sac de patates malgré mes gigotements. On demande à la guérite s'il y a un truc de disponible : que des trois chambres. Idriss appelle son frère pour lui annoncer la nouvelle.



-ça pourrait servir pour les invités où les gens qui viennent du Gabon. Y a une qui appartient à un particulier, c'est une maison et non un appartement (...) grand viens d'abord voir. Tu ne seras pas déçu (...) ok top.



Il raccroche et lance un autre numéro.



-ma belle-sœur chérie, ma maman. Je viens de trouver la maison de tes rêves. Tu es où ? (...) Attends je t'appelle en vidéo.



La belle-sœur est de suite conquise par la maison. Les deux travaillent ici, lui médecin et elle informaticienne, la maison ils peuvent l'avoir s'ils le veulent.



-bon maintenant je te laisse convaincre ton gars. Il commence à me parler beaucoup le français.



-tu es quand même un salaud quoi. Comme il a dit non tu viens me voir. elle rigole. Envoie-moi le numéro du propriétaire d'abord. Mais le prix que tu me donnes là me fait un peu peur. Envoie le numéro.



Il se dépêche de donner le téléphone au vigile. Parler la langue de l'autre est difficile oh, c'est physique.



A la fin de la conversation on peut rentrer chez nous.



-tout le sport là pour être prêt d'Iris ?



-non. La maison me plaît, le cadre aussi. Iris c'est déjà dans la poche tu ne suis pas.

KathinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant