I KNEW YOU WERE TROUBLE || Bucky Barnes

II.20.

To you, I would give the world

To you, I'd never be cold

'Cause I feel that when I'm with you

It's alright. I know it's right

- Songbird

***

- Alors, tu es virée ?

- Bonsoir à toi aussi mon amour. Je réponds en riant.

Bucky saisit ma main et m'attire vers lui, je me laisse tomber sur toi, à califourchon et pose mes lèvres sur les siennes.

- Non, je ne suis pas virée. Je réponds finalement en passant mes bras autour de ses épaules. Et on a appris que le doyen était un vieux fasciste qui finançait un centre de thérapie de conversion, chose que la fac ne peut bien évidemment pas accepter donc bye bye le vieux pervers ! Oh et le service informatique a réussi à effacer plus ou moins toutes les traces de nos mails mais... La journée a été longue.

Je pose ma tête contre son épaule, clairement épuisée par cette journée éprouvante aussi bien physiquement qu'émotionnellement.

- Vas prendre une douche, ça va te détendre, et réfléchis à un film à regarder, je m'occupe de faire à manger.

Je relève la tête pour lui faire face et ne peux m'empêcher de souffler :

- Est-ce qu'un jour tu arrêteras de te montrer aussi parfait ?

- Pas avec toi.

Il dépose un tendre baiser sur mes lèvres et je me relève avant de me diriger vers la salle de bain, je laisse couler l'eau de la douche le temps de me déshabiller et soupire d'aise en sentant l'eau brûlante entrer en contact avec ma peau. Quelques minutes plus tard, je découvre effectivement mon ordinateur prêt pour lancer un film ainsi qu'un plateau contenant deux bagels, le tout posé à côté du lit.

- Qu'est-ce que j'ai dit à propos de la nourriture sur le lit ?

- Qu'est-ce que j'ai dit à propos de tes tendances maniaques ?

Je puisse les yeux d'un air désapprobateur et finis par craquer, m'asseyant en tailleur sur le lit en posant délicatement le plateau devant moi, à la recherche d'un film à regarder.

- Toi et moi devant Netflix, ça me rappelle les débuts de notre relation. Je dis, le sourire aux lèvres en ouvrant ma bouteille d'eau.

- Tu veux dire, l'époque où j'étais la personne la plus recherchée du monde, l'esprit torturé et un bras en métal que je ne contrôlais pas là plupart du temps ?

- Oui, cette époque-là. Je confirme en riant. Ne sois pas si taciturne, il y avait de bons côtés.

- Personne ne savait qui nous étions. Confirme Bucky. Le pigeon nous laissait tranquille et tu étais une jeune professeur innocente qui arrivait toujours en retard, c'est vrai que c'était assez amusant.

- Et à l'époque tu ne savais pas danser ! Je note.

- C'est vrai. Pouffe-t-il avant de reprendre son sérieux : Tu sais, il m'arrive parfois de me demander ce qu'il se serait passé si tu n'étais pas entrée dans ma vie à ce moment.

- Tu aurais surement passé tes journées à broyer du noir jusqu'à ce que Steve ne vienne te sauver de ton triste sort.

- Je suis sérieux Lena. Insiste Bucky. C'était surement la pire période de ma vie, et ta présence l'a rendu un peu moins dure à vivre.