Chapitre 2 - Nouveau Départ

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P.d.V Heolstor

C'était difficile de laisser Bree derrière moi, mais je n'avais pas le choix. Si je n'avais pas de réponse avec elle à Ninjago, j'en trouverais seule dans ce royaume.

Une fois le portail refermé, je regardais autour de moi. C'était comme dans mes visions, je ne m'étais pas trompée. Un vaste désert sans fin, du sable à perte de vue, un soleil propageant une chaleur écrasante...

Bref, un désert.

– A moins qu'ici les grains de sable sachent parler il va falloir que je trouve un endroit pour avoir mes réponses.

Il n'y avait rien à l'horizon à part des dunes de sable, si je voulais pouvoir interroger une personne capable de me répondre une longue route m'attendait.

Peut-être qu'utiliser une de mes métamorphoses rendrait le voyage plus facile...

Non, marcher c'est très bien. À moins que les habitants de ce royaume soient des métamorphes voir quelqu'un passer d'une forme de dragon, de phénix ou de serpent à une humaine serait... étrange. Dans mes rêves ils semblaient humains, raison de plus pour conserver cette apparence.

– Et puis marcher c'est très bien, me dis-je à moi-même pour me convaincre et en me mettant en route.


Du sable, du sable, des dunes de sable, encore du sable...

– Où est l'eau dans ce désert ? Je n'ai jamais rien vu d'aussi sec de ma vie... enfin, à ma connaissance actuelle. Destin, aide-moi, met de l'eau sur mon chemin, je veux de l'humidité, je veux...

– Arrêtes-toi !

Je me laissais aller à un sursaut, et je me tournais vers l'origine de la voix.

Derrière moi, deux véhicules montés sur des roues immenses, entièrement faits d'un métal luisant, se rapprochaient de l'endroit où je me tenais.

À bord du premier arrivé, je vis des hommes, entièrement vêtus d'habits en... métal ?

– De quel droit te trouves-tu sur les terres de Ptolème ? demanda l'homme qui était à l'origine de la phrase m'ayant invitée à m'arrêter.

Châtain, la petite vingtaine à vue d'oeil, il portait lui aussi une armure, mais pas couleur rouille comme c'était le cas des autres hommes, mais argentée, et avait sur son front une sorte de diadème.

– Je ne fais que passer, assurais-je. Ne vous en faites pas je m'en vais.

– C'est un peu tard pour t'en aller, répliqua le jeune homme, suspicieux. Guerriers : Arrêtez-la.

– A tes ordres, mon roi, clamèrent d'une même voix ceux qui devaient être les guerriers avant de sauter des véhicules et de foncer sur moi.

Quel bel accueil dans ce royaume, on ne pouvait pas rêver mieux.

Sans que je comprenne comment une sorte d'épais fil métallique en provenance de mes adversaires s'enroula autour de mon bras.

Ils voulaient la bagarre ils allaient la récolter.

Utilisant le feu je parvins à faire fondre le métal et à m'en dégager. Chose faite j'utilisais le vent pour les maintenir à bonne distance de moi.

À en juger par leurs expressions ils étaient surpris. Ils n'avaient pas encore tout vu.

Certains retentèrent le coup des tiges de métal, mais cette fois-ci elles se liquéfièrent avant même de m'avoir touchée. On n'aurait pas Heolstor deux fois de suite.

3 - Le Destin des Gardiennes (Ninjago)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant