Chapitre 33 - Vengeance n'est pas justice

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Je change encore de titre après l'annonce du titre dans le précédent, oui. Mais... celui-là rendait mieux que « La voix de la colère » pour moi.



P.d.V Bree

3... 2... 1... soulève !

Il y a un dévoreur des sables dans cette caisse ou quoi ? Super force du pouvoir de la terre, tu étais vraiment obligée de me prendre en grippe comme tes camarades pouvoirs élémentaires ?

Bree Emersyn Aadya Calden-Stewart, Solal de Laëra, concentres-toi et porte cette foutue caisse au lieu de te plaindre !

J'arrivais enfin au bout du ponton, et je posais ma caisse sur le sol.

Devant moi : Alpheus, bien pénard, juste perché sur un poteau à me regarder.

– C'est ça, nargue-moi, j'aimerais bien te voir à ma place. Tu tiendrais pas.

Un rire.

– Je suis d'accord avec toi.

Eitan. Forcément.

– Je viens de décharger, tu veux un coup de main ?

– C'est pas de refus.

Le Gazor s'approcha pour prendre une extrémité de la caisse, j'en fis de même et on partait pour l'entrepôt. C'était déjà moins lourd, mais quand même... plus jamais ça. Plus jamais de « Oh, j'ai pas les moyens de payer la traversée Shalazé-Gazor, donc faut se faire embaucher sur un vaisseau », voilà ma bonne résolution du Nouvel An à appliquer en avance.

Mais bon, cette traversée m'avait au moins permis de rencontrer Eitan. Le seul qui avait été vraiment sympathique avec « Solal le Laëra étrange dont les yeux fragiles le forçaient à garder ses lunettes même à l'intérieur », et accessoirement à l'aider à finir son travail.

– À 3. 1... 2... 3...

Mission décharger la caisse dans l'entrepôt terminée.

– Enfin libres !

Eitan laissa à nouveau un rire lui échapper face à ma remarque.

– J'aurais pas dit mieux.

Je quittais l'entrepôt à sa suite, notre contrat étant le même on pouvait partir dès à présent, et ce n'était pas pour me déplaire.

– Au fait, Solal, merci, dit Eitan. Je voulais faire cette traversée mais franchement sans toi ça aurait été une horreur.

– Pareil, comptes sur moi pour t'accompagner s'il faut reprendre le désert un jour.

– Oh, non, même pas en rêve. Je suis chez moi et je compte bien y rester, les voyages c'est fini. La joaillerie, voilà le travail qu'il me faut. Toi tu vas continuer ?

Plus tôt que tu ne le penses, même...

– L'avenir nous le dira. Bon courage avec les joailleries, dis-je en guise d'au revoir en quittant l'entrepôt.

Étape arriver à Gazor réussie, maintenant l'étape aller à Ptolème pouvait commencer.

Sous-étape 1, trouver un moyen pour...

– Tu vas rester longtemps à Gazor ?

Eitan, encore et toujours... je l'aimais bien, mais... mais en fait il pouvait peut-être t'aider, Danger.

Je me retournais vers Eitan, et :

– Non, en fait j'ai encore un voyage à moitié prévu pour Ptolème.

3 - Le Destin des Gardiennes (Ninjago)Where stories live. Discover now