Chapitre 4

179 28 20
                                    

- Hal?

- Ma chère Amélia... je venais justement vous voir, dit-il en prenant ses mains.

- Comment va votre blessure?

- Mieux, merci. Et vous? Des félicitations s'imposent.

- Merci...

- Cependant j'ai une question à vous poser.

- Je vous écoute.

- Êtes-vous certaine de vouloir l'épouser?

- Je...

- Mon Prince! Vous voilà de retour!

- Lord James... j'étais justement venu vous féliciter en personne, répondit Hal avec un sourire forcé.

- Merci. Amélia et moi sommes ravis. N'est-ce pas très chère? Il demanda en passant une main ferme autour de sa taille.

- Oui.

- Bien. Je vais voir mon père.

- Bonne journée!

Une fois seuls, James entraîna Amélia dans une pièce vide.

- De quoi parliez-vous?

- De rien.

- Vous êtes ma fiancée, Amélia. Vous devez me répondre.

- Nous ne sommes pas encore mariés...

- Mais vous êtes ma promise, dit-il en retirant ses bagues. Et je tiens à ce que ma femme m'obéisse au doigt et à l'œil. C'est pour cela que vous me direz tout ce que vous entendrez à propos de notre futur roi...

- Pourquoi?

Sans prévenir, il la gifla.

- La curiosité est un vilain défaut, ma chère... que je ne vous y reprenne plus.

Choquée, la main sur sa joue brûlante, elle était paralysée.

- Je vous vois au dîner? Il demanda.

Sans même attendre la réponse, il s'en alla.

****

Après le repas, Amélia alla se coucher immédiatement, laissant les hommes entre eux.

Sa chambre était éclairée par une petite bougie qui l'aidait à rapidement trouver le sommeil.
Mais quelques heures plus tard, alors que tout le château dormait, elle fût réveillée par un bruit dans sa chambre.
La bougie était éteinte et fumait encore.
Elle allait se lever quand elle sentit quelqu'un se glisser sous les draps et se coller à elle.
Elle étouffa un cri en reconnaissant James.

- Shhht! Tu ne voudrais pas qu'on t'entende et qu'on te voit, si?

Elle fit non de la tête.

- Je suis désolé pour tout à l'heure.

Elle le sentit se rapprocher encore et se rendit compte qu'il était torse nu.

- Partez, s'il vous plaît.

- Shhht... shht...

Il effleura ses lèvres des siennes, lui coupant le souffle.

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
VariantsWhere stories live. Discover now