violer par mon meilleur ami

chapitre 19

Aller Eva retient toi, sois forte.

Je rentre à l'intérieur de la maison.

Maman - « Alors ça c'est bien passé avec Leïla au magasin ? »

Moi - « Euh, oui, c'était bien. »

Papa - « Tant mieux. »

Je me retenais comme je pouvais.

Je monte dans ma chambre histoire de m'isoler, de réfléchir.

Je réalisais toujours pas ce qu'il venait de se passer.

C'était les 2 heures, les plus atroces de ma vie. Je n’arrive pas à retenir mes larmes et j'éclate en sanglot.

Pour moi, il était hors de question que j'en parle à mes parents.

Car de 1) Je n'ai pas envie qu'ils s'en prennent à mon frère.

De 2) C'est trop la honte de raconter ça à ses parents..

3) Je leur ai mentis... Pour eux, je n'ai passé qu'une simple après-midi avec Leïla.

3 raisons qui m'en empêchaient !

Qu'est-ce que j'allais dire aux filles ?

D'ailleurs je viens de recevoir un message d'Amandine :

Elle - « Alors comment ça s’est passé ? Raconte-moi tout ! »

Moi - « Ca c'est bien passé. Il est très gentil, on a passé un bon moment. »

Elle - « D'accord, je suis contente pour toi ! »

Moi - « Merci. »

Tout ce que j'espérais c'est que John allait arrêter ça et que le temps m'aiderait à oublier ce qu'il s'est passé.

J'étais déprimé, j'avais que ces images d'eux dans ma tête en train de prendre du plaisir. Quel horreur !

Je me suis dépêché à aller prendre une douche et me mettre en pyjama.

Je suis resté dans ma chambre tout le reste de la journée. Je n'arrêtais pas de pleurer, déprimer, penser.

Tout d'un coup, j'entends un de mes parents monter.

Je me dépêche à sécher mes larmes.

C'était mon père :

Papa - « Tu viens, on mange. »

Moi - « Je n’ai pas faim. »

Papa - « Ah bon ? Tu as toujours faim pourtant ! »

Moi - « Oui je sais, mais aujourd'hui je n’ai pas faim !! »

Je n’ai même pas le temps de me remettre de mes émotions que je reçois déjà un message de John...

John - « On remet ça quand ma chérie ? »

Moi - « Arrête tu sais que ça me plaît pas du tout. Comment tu peux faire une chose pareille ? »

John - « Toi ça te plaît pas, mais moi ça me plaît. Alors tu te tais et tu feras ce que je te dirais. Et si tu refuses, je crois que ton petit frère pourra aimer lui au moins. »

Moi - « Tu le touches pas. »

John - « Je ne le toucherai pas si tu me laisses TE toucher. »

Je n'ai plus répondue. Je savais désormais qu'il ne s'arrêterait pas.

J'ai su que j'allais encore souffrir, mais je ne pouvais pas en parler, c'était plus fort que moi.

Les jours passèrent, peut-être que les garçons avaient compris, je n'avais plus aucun messages d'eux.

Je me renfermais de plus en plus sur moi-même.

Ma famille ne remarquait rien, heureusement.

Par contre mes amies, c'était autre chose, je ne voulais plus faire aucune sortit avec elles. Je trouvais des excuses bidon pour ne pas y aller. Et elles l'avaient remarqué. Je leur disais que j'étais très fatigué ces temps-ci et ça suffisait pour qu'elles arrêtent de se poser des questions.

J'ai eu des envies de mutilation, mais je suis resté forte.

Nous sommes samedi, il est 8 heures du matin, depuis ce qu'il s'était passé, je mangeais et dormais peu. Je viens donc de me réveiller, comme tous les matins, je regarde mon portable et je vois que j'ai reçu un message.

C'était John :

John - « Rendez-vous dans le bois en face de chez toi vers 18h. »

Moi - « Non John... »

John - « J'ai le numéro de ton petit frère. »

Moi - « C'est bon j'y serais. »

La journée se passa dans le stress et dans les pleures...Il est 18h est...