| Chapitre vingt-et-un

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     Son regard planté dans le mien alors que je m'étais retournée pour lui faire face

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     Son regard planté dans le mien alors que je m'étais retournée pour lui faire face. Nous avions fini par nous lever. Debout, l'un contre l'autre, nos souffles s'entremêlaient tant ils s'entendaient. Ses yeux ne refermaient plus la noirceur que j'avais tant aperçu chez lui. Non, là, ils abritaient un tout autre sentiment : du désir. Il me désirait et ce n'était pas la bosse qui s'était formé au niveau de son entre-jambe qui allait me contredire. Les veines ressortaient de ses bras musclés. Ce que c'était sexy ! Il était sexy.

Je posai doucement mes mains sur ses épaules carrées, promenant mes doigts dessus, le sentant frissonner sous mon touché. Je me sentais aussi audacieuse que la fois où je lui avais demandé si je pouvais l'embrasser, que toute à l'heure, dans l'eau, lorsque j'avais refusé de l'embrasser. Cette fois, il était presque certain que nos lèvres finiraient par se toucher. Mais j'avais besoin de sentir sa peau, avant ses lèvres. Je plongeai mon visage dans son cou, comme il venait de le faire. Au creux de son cou, son pouls. Ca allait me rendre folle, il allait me rendre folle.

Nos regards s'entrechoquèrent à nouveau.

« Quand est-ce que vous allez m'embrasser, Justin ? »
« Quand est-ce que vous voulez que je vous embrasse ? »
« Maintenant. » chuchotai-je.

Et c'est avec une douceur que je n'avais connu auparavant qu'il posa fébrilement ses lèvres sur les miennes. Ses doigts caressaient mes joues alors que mes mains agrippaient ses avants-bras. Il était plus grand que moi, beaucoup plus grand que moi, et avait dû se baisser pour saisir mes lèvres. Son baiser faisait naître tant d'émotions dans mon corps mais j'étais sûre de lui en faire ressentir aussi. Un mélange de sentiments, comme celui qui passe souvent dans le fin fond de ses yeux. Du désir, de la passion. Mais de la colère aussi, de la tristesse.

Ses mains descendirent jusqu'à mes hanches et, bientôt, j'étais allongée sur son lit. Trônant au milieu, je me sentais petite, fragile. Un peu trop. Il me surplombait, par son corps, debout alors que je me trouvais allongée. Sa poitrine montait et descendait à une allure hallucinante et je pus m'en apercevoir encore plus lorsqu'il se pencha sur moi, sur mon corps frêle. J'eus à peine le temps de me redresser, de soutenir mon torse à l'aide de mes coudes, que ses lèvres étaient déjà raccrochées aux miennes. De la colère, il y avait de la colère dans ce baiser.

Je laissai échapper un gémissement lorsqu'il plongea à nouveau son visage dans mon cou, suçant et tirant la peau de cet endroit-là. Sa main gauche avait disparu sous mon débardeur et s'était déjà empressée de dégrafer le soutien-gorge que je portais. J'eus une pensée pour tous les soutiens-gorge qu'il avait dégrafé dans sa vie. Avec combien de femmes avait-il pu coucher ? Combien en avait-il désiré comme il me désirait, à cet instant ? Beaucoup, à en croire les tabloïds et médias people new-yorkais qui s'amusaient à suivre ses faits et gestes, étant considéré comme l'un des hommes les plus convoités par la gente féminine.

LA ROSE BLANCHE (w/ Justin Bieber)Where stories live. Discover now