« A never-ending summer for a girl who dared to complain about fairness... »
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> Il est conseillé d'avoir lu le manga avant de se lancer à la lecture de cette histoire. <
Début de l'histoire : 2/04/2020
Fin de l'histoire :...
Masato Kanda est un homme comblé. Une famille aimante, deux enfants aussi adorables l'un que l'autre, une situation financière stable ; il a tout pour aspirer au bonheur. Seulement, il n'est pas heureux. Il ne l'a jamais été, ou même s'il l'a été, cela n'a jamais duré assez longtemps pour qu'il puisse se qualifier ainsi.
La vie ne l'aime pas et lui non plus.
Non.
Il l'a hait.
Lorsque son beeper sonna ce jour-là, il n'aurait jamais imaginé que le patient sortant de l'ambulance serait quelqu'un qu'il connaissait. Quelqu'un qu'il avait vu grandir depuis tout petit.
Cette personne n'était pas simplement un collégien d'une quinzaine d'années.
Cette personne était son fils. Minoru Kanda.
Le choc de la nouvelle le figea sur place. Lui qui était pourtant toujours impassible laissa transparaître son effroi, son incompréhension... Et sa colère. Ce sentiment brûlant le prit si naturellement qu'il doutait de l'avoir un jour réprimé comme il l'avait pourtant fait depuis des années. Personne n'osa l'approcher.
Mais là encore, la vie avait ajouté un dernier ruban à ce cadeau empoisonné.
La personne qui était resté au chevet de son garçon dans le véhicule était sa fille du même âge. Mion Kanda. Lorsque leurs regard se croisèrent, il sentit les larmes couler le long de son visage.
Un corps inanimé et froid. Un corps animé mais froid.
Ce jour-là, Masato n'avait pas seulement perdu son fil. Sa fille aussi s'était éteinte. Même si son corps était encore chaud, ses yeux ne réfléchissaient rien d'autre que le vide en elle.
En une soirée il avait perdu ses deux plus chers trésors.
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— ... Docteur Sonoda ? Vous m'écoutez ?
Les paupières fermées, Mion reconnue la voix qui l'appelait. Rie Suzuki, une infirmière de l'hôpital où travaillait autrefois son père.
— Mion !
Ce cri de plus fut ce qui la fit ouvrir ses yeux.
La jeune femme regarda d'abord la personne face à elle avec surprise avant de passer une main dans ses cheveux, embarrassée.
— Excusez-moi, j'avais les idées ailleurs...
— Ca, n'importe qui l'aurait remarqué.
L'infirmière soupira.
— Allez, vous devez retourner aux urgences, votre pause a duré assez longtemps.
