Chapitre 9

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PDV James

La nuit est tombée depuis près de deux heures et je suis toujours entouré de toute cette paperasse infernale. J'ai l'impression qu'à chaque fois que je règle un dossier, un autre s'ajoute sur la pile. C'est infini. 

C'est la partie de mon travail que j'aime le moins.  Je me sers un verre de ce liquide ambre que j'adore pour la dernière fois de la journée.

Un peu plus tôt, Gabriella a ordonné à plusieurs de ces hommes de prendre le premier vol pour la Californie et venir nous aider. Ils devraient arriver demain si tout ce passe comme prévu.

Nos armées seront prêtes à affronter ceux qui voudront prendre le risque de nous attaquer. 

Pendant ce temps, je profite de mon insomnie pour travailler sur un problème que je n'arrive pas à régler.

Des cartels du Canada se regroupent en ce moment même pour une raison que j'ignore. Je suis plus que certain qu'ils ne prévoient pas entrer en guerre.

Mais, le problème c'est qu'ils commencent à faire du trafic de femme sur mon territoire.  On m'a informé plus tôt dans la journée que des femmes d'origine Canadiennes ont été vendu aux enchères au Vermont. 

Je refuse qu'un tel trafic entre sur mes terres. Je ne cautionne aucunement ce genre de pratique malsaine encore moins sur si cela est sur mon territoire. 

Je dois trouver un moyen que cela ne se reproduise jamais, cepandant je ne sais pas comment faire cela sans déclarer la guerre?

Car, si j'interromps un échange, ils n'appréciront pas beaucoup et les chances qu'ils contre-attaquent sont très élevés. En ce moment, j'ai déjà assez de problème, je n'ai pas besoin d'ajouter une guerre imminente avec les Canadiens sur la liste.

Je passe une main dans mes cheveux courts et j'essaye de réfléchir. 

Je ne peux pas surveiller les frontières puisque j'ai besoin de mes hommes pour nous défendre contre l'ennemi.

Toc, toc, toc.

- Entre, lance-je sur un ton bourru.

Gabriella apparaît dans l'encadrement de porte. Elle s'avance lentement vers un fauteuil en face de mon bureau, puis elle s'y assoit. Elle me scrute du regard attentivement.

-  Pourquoi fais-tu cette tête?

- Pour rien, que fais-tu ici aussi tard, demande-je en passant une main nerveuse derrière ma nuque.

- Je ne suis pas aveugle. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse, insiste t'elle curieuse.

- Rien qui ne te concerne, lâche-je sèchement.

- Calme-toi, tu n'as pas besoin d'être aussi dur envers moi. Je voulais juste t'aider, mais puisque monsieur est grognon, je vais y aller.

Je souffle de mécontentement, mais je l'arrête d'un geste de la main. Elle se replace confortablement et je lui explique la situation.

Qui sait, peut-être qu'elle pourrait trouver une solution.

- Je vois, pourquoi ne pas juste leur tendre un piège et tous les tuer comme avertissement, propose t'elle.

- Tout ne se règle pas avec la violence. Si je fais cela, ils voudront certainement se venger et ils m'attaqueront en retour, mais je ne peux me le permettre surtout en ce moment. Ils sont vicieux et ingénieux. Rien ne les arrête quand on parle de meurtre et de guerre.

- D'accord, donc tu dois trouver une solution pacifique.

Elle se laisse tomber dans le siège de cuir et elle réfléchit en fixant le plafond. 

Je finis le fond de verre de l'alcool que je m'étais servi plus tôt et je me sors une clope. Je fume en silence tout en réfléchissant.

- Pourquoi les menacer de façon stratégique pour leur faire comprendre de ne pas remettre les pieds ici. Logiquement, eux, ils ne savent pas que tes hommes sont occupés ailleurs, donc que tu es affaibli en cas d'attaque de leur part.  Tu dois simplement trouver quelques choses pour faire pression sur eux et ils resteront dans leur trou, lance t'elle confiante.

Je suis plutôt impressionné par son raisonnement. Je comprends mieux maintenant, pourquoi seulement les plus suicidaires se frottent à elle.

- Ce n'est pas fou. J'aime bien.

- Tu m'en dois une, maintenant, m'informe t'elle en souriant fièrement.

- Tu m'as simplement aidé pour m'avoir dans ta poche, n'est-ce pas?

- Je dirais que c'est plus une sorte d'assurance vie.

Je fronce les sourcils intrigué.

- Pourquoi la grande Gabriella Sanchez aurait besoin d'une assurance-vie, ironise-je.

- Puisque j'ai comment dire, coupé un doigt au bras droit d'Adrik. Ils en ont légèrement après moi.

- J'étais déjà au courant de tout cela. Reviens-en au fait, ordonne-je froidement.

- Si les Russes réussissent à m'atteindre d'une manière ou d'une autre, je veux être certaine d'avoir un plan b fiable, explique t'elle.

Cette femme est beaucoup trop maligne, elle causera la perte de tout le monde.

- Je ne peux rien faire pour toi, j'ai une entente avec Adrik.

- Ça, c'est ton problème mon beau. Tu m'es redevable un point c'est tout, affirme t'elle d'une voix suave.

Elle se relève la tête haute et elle sort en me faisant un clin d'œil éffronté. 

Cette fille va me rendre fou. Elle a toujours quelques choses en tête derrière chacun de ses actes. Tout est toujours calculé. Elle a un coup d'avance sur tout le monde. C'est incroyable. 

Son intelligence, son caractère de feu et sa beauté en, en couper le souffle sont des traits de caractère très important pour une femme influente comme elle.

En un regard, elle serait capable de faire tomber sous son charme les hommes les plus intouchables.

On dirait qu'elle a été façonner pour détruir les meilleurs d'entre nous. 

Je ne mentirais pas sur le désir ardent qu'elle crée en moi, à chaque fois qu'on est à proximité. Ce même désir monte en flèche quand elle ose me tenir tête et me tester dangereusement.

À force de jouer avec le feu, elle s'y brûlera et je brulerai avec elle en enfer.

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Bonsoir, mes choux!

Avez-vous apprécié les petites confidences de notre cher James?

Moi, j'ai adoré écrire ce chapitre! Gabriella est absolument incroyable.

James à l'air du même avis que moi, si vous voyez ce que je veux dire!

N'hésiter pas à voter et commenter tout au long de l'histoire!

Merci beaucoup de me lire et j'espère que vous appréciez.

Love

The Devil Is A WomenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant