Chapitre 13

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PDV James

Dès que j'entends le son de la porte qui se referme, je démarre en vitesse sans but précis. Je slalome entre les voitures à toute vitesse pour extérioriser toute cette putain de rage qui circule dans mes veines.Je hais cette femme et son caractère de merde! Elle est bornée et elle a une putain de grande gueule qui me fait perdre la tête à chaque fois qu'elle l'ouvre. 

Elle aime me voir perdre le contrôle. Elle aime voir la colère prendre le dessus sur moi et devenir quelque chose de beaucoup plus noir. Si c'est ce qu'elle veut, elle l'aura.

Je tourne sèchement dans une ruelle et je change de direction. Des coups de klaxon résonnent dérrière moi, cependant j'en fais abstraction.

J'enfonce la pédale à gaz dans le plancher et je roule à une vitesse folle en sentant mon sang frapper contre mes temps créant un son assourdissant dans ma tête. Les voitures klaxonnent de nouveau à mon passage, mais j'en ai rien à foutre. J'aime l'adrénaline que la vitesse me procure.

Je serre le volant de toutes mes forces et je fais rugir le moteur de ma Maserati. La pression monte dans l'habitacle et je fixe l'endroit où je me dirige sans ciller. Le reste devient flou autour de moi et seul ma destination m'importe.

Il s'agit d'une simple petite distraction pour que je perde le contrôle et ce serait fini pour moi. 

Je sens l'adrénaline faire vibrer mes muscles et mes pensées s'éclairsissent peu à peu. Mon coeur bat rapidement et j'accélère encore jusqu'à j'aperçois l'entrée de la villa au loin. Je ralentis et je tourne le volant pour me diriger vers l'entrée de la cour. Je m'arrête devant le portail et mes hommes m'ouvrent la grande porte de fer fogée. J'entre plus calmement, néanmoins la rage n'en n'est pas moins grande.

Je sors de la voiture en vitesse et j'entre dans ma maison avec une démarche décidée. Je ne croise personne au premier étage et j'en suis bien content. Je veux que personne ne se mettre au travers de mon chemin.

Je monte rapidement au deuxième et j'enfonce la porte de la chambre de notre chère Gabriella d'un coup de pied.

Nullement impressionée, elle est assise sur son lit à regarder un film sur son ordinateur portable. Elle ne prend même pas la peine de lever son regard vers moi.

- Je vois que tu es de retour. Lance-t'elle avec un sourire malicieux que je rêverais de lui faire bouffer.

Je l'attrape par les épaules et je la plaque contre le mur derrière elle. Elle écarquille les yeux légèrement surprise.

- Gabriella, je sussure près de son oreille en essayant de contenir la colère dans ma voix.

Je remarque légrer un frisson parcourir sa peau. Je souris fièrement face à sa peur apparente.

- Tu voulais me voir en colère, pas vrai? Mon ange te voilà servit, murmure-je en mordillant le lobe de son oreille.

Je resserre ma prise sur ses épaules et je mords douloureusement son oreille. Elle gémit de douleur et je me rappelle soudainement sa blessure à quelques centimètes de l'endroit où est placé ma main.

- James, lâche-moi. Tu me fais mal. Dit-elle difficilement.

Je la projete contre le mur à ma gauche et une étagère instable éclate sur le sol à quelques milimètres d'elle. Je la regarde un sourire fière coller sur mes lèvres.

- Tu aimes ce que tu as créé, mon ange. Ajoute-je en insistant sur le " mon ange ".

- Mierda! C'est quoi ton problème James, crit-elle en se relevant brusquement les sourcils froncés.

The Devil Is A WomenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant