Chapitre 17

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Elia

- Parce que toi, tu m'excites.

J'étais joueuse et j'adorais provoquer. Alors, jouer avec Eros était juste génial.

Même si j'avoue que je ne jouais plus vraiment maintenant.

Je regardais ses yeux devenir plus sombres qu'ils ne l'étaient déjà et souriais.

Il se détend instantanément et ses muscles, toujours bandés se relâchèrent.
Puis, il posa ses mains sur mes fesses.

Je continues mon exploration et passe mes lèvres dans son cou puis décale sur sa mâchoire.
Quant à lui, il me rapproche encore plus de lui. Tellement proche, que ma poitrine est maintenant pressée contre son torse.

J'ai envie de plus.

J'ai envie de lui.

Je frôlais la commissure de ses lèvres mais, m'arrête quand je sens ses lèvres dans mon cou.
Je gémis et savoure.

Il avait passé sa tête dans mon cou et son souffle, sur ma peau, me provoquais des frissons.

Putain...

Il aspire brutalement ma peau sans prévenir et une onde de plaisir fait trembler mon corps et accélérer mon rythme cardiaque.

À son tour, il passe sur ma mâchoire puis, sur la commissure de mes lèvres.

- Embrasse-moi. Je gémis en me frottant contre lui, pour trouver encore plus de contact et être encore plus proche de lui.

Il me regarde intensément.
Ses yeux noirs encore plus sombres brillaient d'une émotion que je n'avais pas encore décrépité.

Sûrement du désir.

Ses cheveux, de la même couleur que ses yeux, étaient en pagaille et mes mains étaient toujours dedans.

Il saisit mon menton et l'approche de ses lèvres.
Mais l'énorme fracas à côté de nous, nous arrête.

On se retourne instantanément vers la source de ce raffut et on tombe sur John.

- Tu te tapes tout le monde, en fait ? Tu veux pas que je te baise ? Moi aussi, petite salope ? Ricane amèrement celui-ci.

Avant que l'information me monte au cerveau et que j'interprète ses paroles, Eros était déjà debout et l'avait écrasé contre le mur le plus proche. Sa main autour de son cou et son épaule écrasant le torse de l'abruti.

- Répètes un peu pour voir. Il siffle.
- Elia est une grosse pu-

Mais, il ne finit pas sa phrase car Eros vient de lui envoyer son poing dans la gueule.

- Je ne suis pas sûr que le président apprécie que son tireur d'élite se tape sa filleule.
- Et moi, je suis presque sure qu'il te tuera avant. Seulement pour la façon dont tu viens de me manquer de respect. Je siffle en me levant à mon tour.
- Suce ma que-

Mais il est arrêté cette fois-ci, par moi.
Ou plutôt par mon couteau qui viens de ce planter à quelques millimètres de sa mâchoire, qui saigne légèrement.

- Je pense, John, que tu vas te contenter des brebis. On ne joue pas dans la même cour, toi et moi. Le jour où tu m'auras, c'est que t'auras changé de nom, de corps et de mentalité. Et c'est même pas sûr, que malgré ça, je veuille de toi. C'est clair connard ?

Il ne me répond pas, alors je sors du garage en claquant la porte.

Mes talons claquaient sur le sol et je décoiffais, légèrement, mes cheveux d'un revers de la main. Toujours perturbée par ce rapprochement avec Eros.

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