Chapitre 3

20 3 0
                                    

CHAPITRE 3
E.J

Je sortais de la salle de cours rapidement afin de rejoindre Jane au stade. Au moins une fois par semaine je rejoignais ma jumelle et l'attendais dans les gradins. Ça me donnait l'occasion de souffler et d'encourager Jane et Fitz.

Les deux s'entraînaient côte à côte, alors comme ça, une fois que Jane terminait, toutes les deux, autour d'un petit goûter nous attentions notre frère. Et puis le temps qu'ils finissent tous les deux me permettait moi d'avancer sur mes leçons. Chose que j'avais du mal à faire à la maison.

Je travaillais beaucoup mes cours, mais c'est vrai qu'à l'appartement un tout pouvait me déconcentrer, et ce que je pouvais faire en une heure, je le faisais en 3 heures. Et puis de manière générale, c'était les seules choses qu'on faisait réellement à trois. S'attendre quelques soirs par semaine pour rentrer à la maison.

Le mardi, Jane assistait à mes entraînements, et le vendredi c'était les deux, moi je le faisais, le Mercredi pour Jane et Fitz, et rarement je le faisais le lundi pour Fitz. Mais c'était qu'occasionnellement parce-que je n'aimais pas attendre dans les gradins face à une équipe de footballeur.

Je respectais le sport, mais je trouvais ça un peu trop brutale. Et c'était toujours hyper compliqué de me retenir de crier face à un joueur qui plaquait trop fort mon frère. Et pour l'avoir fait une fois, je ne le retenterais plus. Donc quand j'attendais Fitzwilliam je préférais le faire avec Jane parce-qu'en même temps nous discutions de nos journées respectives.

Et même si chaque minutes, un mec nous coupait la parole pour librement déclarer sa flamme à ma jumelle ça nous empêchait pas de reprendre. Parfois on riait de la disquette, parfois on n'y prêtait tout simplement pas attention.

En plus c'était toujours les mêmes, mais j'ai envie de vous dire, il n'y a pas que dans les films que les joueurs de football se mettent en couple avec les pompom girls. C'est même carrément une évidence. Des filles qui dansent pour encourager des mecs ça donne envie.

Quand j'arrive sur les gradins, Jane est déjà en train de donner le tempo et un rapide coup d'œil en direction des garçons me permet de comprendre qu'eux aussi, ils viennent de commencer. Le temps que j'arrive et ils sont déjà à l'action, seigneur ils n'arrêtent jamais.

Et en même temps, dans mes cours c'est la même chose. On a peine le temps de poser nos affaires qu'il faut déjà être en position. M'enfin, je m'installe confortablement, parce-que je dois attendre 1h30 et que si je trouve pas la bonne position, ça risque d'être long, et je sors mon ordinateur de son sac.

J'ai deux trois trucs à rédiger pour mes cours de demain, notamment un début d'article psychologique dans le domaine de mon choix. J'avais eu un mois pour penser au thème que j'allais aborder, mais comme d'habitude, quand il s'agit de faire un choix sur ce que je veux écrire, je perds un temps monstrueux.

Et puis ce n'était pas comme si ce devoir n'allait compter en rien dans ma note semestriel. Bien au contraire, et c'est ça qui faisait mal. Le seul devoir qui devait être bien travaillé me causait déjà des problèmes. En plus j'avais libre arbitre à la réflexion, je pouvais écrire sur ce qui me passionnait, sur la psychologie dans le domaine du sport, sur la psychologie d'un auteur célèbre, une personne connue ou pas du tout. Mais d'une je n'avais autre que la lecture, pas réellement de passion, et puis à mon humble avis, écrire un article psychologique sur mon auteur préféré, c'était un peu bateau, je n'aimais pas réellement la danse puis-que souvenez-vous je n'avais pas trop eu le choix, je pouvais écrire sur mes parents, puis-qu'ils étaient, à mon avis, des personnes honorables, mais encore une fois, c'était bateau. Papa, maman, je vous aime mais je pense pas mériter un 10/20 si je ne sors que vos qualités. Il faut avoir un point de vue externe à la situation, et je ne peux sortir les défauts de mes parents parce-qu'à mon égard ils en ont tout simplement pas.

ELIZABETHWhere stories live. Discover now