Versailles, mon amour, mon étoile... [T.4]

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Le pluie continue de tomber contre les carreaux de ma chambre tandis que les femmes de chambres remplissent le bain d'eaux chaude. N'ayant pas revue Guillaume depuis qu'il est partie pour la réunion du conseil j'ai pris la décision d'en demander un moi même. Elyzabeth m'a rendue visite entre temps et compte insister auprès du Comte pour que l'on me trouve une autre tenue que celle que je porte toujours depuis notre départ de Versailles. A présent seule et éclairé uniquement par les multiples bougies autour de moi je me défait de mon corset et tout le reste. Laisse en plan au bout du lit je me glisse dans l'eau chaude qui me provoque un frisson au contact de mon corps froid.

La tête caler contre le rebord de la baignoire en cuivre je suis face au fenêtre. Lentement je ferme les yeux et me laisse bercé par le bruit des gouttes d'eau qui s'écrasent contre les carreaux. En travers de la baignoire une planche en bois sculpter à été disposé avec de quoi me laver et un verre à pied avec du vin rouge. Après avoir température mes lèvres dans le nectar je prends le savon et le frictionne sur mon corps si bien que une épaisse couche de mousse recouvre la surface de l'eau chaude. A présent entièrement propre je me sens quelque peu mieux et tente de me relaxer en pensant à autre chose que Louis...

Peut-être qu'un nouveau chapitre de mon livre s'ouvre ici. Peut-être que quelque chose de meilleur m'attends. Mais je ne saurais jamais oublier Louis et Versailles comme me l'a conseillé Ely. Comment oublier un amour aussi ardent ? C'est impossible. En revanche lui pardonner me sera aussi inconcevable et maintenant je le sais. La simple idée de retourner là-bas me retourner l'estomac et me tracasse. J'aurais affaire à son caractère qui peut être explosif, à ses rancœurs envers moi pour l'avoir défie mais aussi à la cours de Versailles et ses jugements incessant. Bien que chaque cours du monde soit dans le jugement des valeur et du rang accordé, ici, je pourrais m'enfermer dans ma chambre comme bon me semble ou bien aller galoper en compagnie du Comte qui pourrait être un bon ami je pense.

Mon cœur n'était pas prêt pour tout ces retournements de situation. Et je me demande parfois s'il n'aurait pas mieux value que je reste au vingt-et-unième siècle finalement. Après un léger soupire la porte de ma chambre s'ouvre soudainement sur Guillaume qui croise mon regard gêné, il se retourne alors vivement pour faire face à le porte et non à moi.

— Pardonnez moi... Je ne savais pas que vous étiez dans votre bain, lâche-t-il alors que je sors de celui-ci pour enfiler une robe de chambre aux couleurs émeraudes.

— Peut-être que si vous aviez frapper avant d'entrer vous l'auriez su, rétorqué-je à la fois amusé et agacé.

— En effet. Cet incident ne se reproduira pas, affirme-t-il alors que je glisse sur le parquet en bois.

La robe de chambre fermer et une main appuyé inextremisse sur le rebord de la baignoire je pousse un cri de surprise. Alerté il se retourne directement pour m'apercevoir dans une position quelque peu rieuse. A l'aide d'une main je m'empare d'un drap que je pose à mes pieds pour éponger le tout avant de me rompre le coup sur cette fichue baignoire. Les cheveux bien humide commence à imbibé la robe émeraude qui traîne à mes pieds.

— Allez vous bien ? Demande-t-il inquiet.

— Oui je vous remercie, dis-je en tamponnant mon visage.

Sans un mot de plus il se dirige vers la porte pour donner de multiples ordres différents et l'on vient rapidement retirer la baignoire de ma chambre. Par la suite des longues chemises blanches me sont apporter ainsi que deux robes. Une de couleurs rouge orangé et la seconde d'un vert émeraude magnifique. Ma stupeur doit se lire sur mon visage puisqu'il sourit.

— Toutes vos toilettes étant rester derrière vous j'ai juger nécessaire de vous en procurer au moins deux pour le moment.

— Une aurait suffit vous savez, réponds-je gênée par ses cadeaux.