Versailles, mon amour, mon étoile... [T.4]

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Aujourd'hui j'ai passer mon temps en compagnie de Elyzabeth. Nous avons flâner dans les jardins, parler de Philippe et ses excentricités qui nous manquent tant. Tout comme le Chevalier d'ailleurs. Guillaume étant très occuper avec les affaires d'états je n'ai pas chercher à le voir plus que cela. Je sais à quel point un roi peut-être surbouquer nuit et jour. Dans ma chambre à observer les étoiles à travers ma fenêtre je pense. Était-ce une folie de venir ici ? Je ne connais rien de l'avenir de Guillaume et cela me tracasse. Pour dire vrai à part lui et Christopher personne ne me protège ici. Tout un tas de questions de ce type déferlent dans ma tête. Le tracas s'en suit bien souvent après cela. A ses yeux je dois être une femme très hésitante et réserver ce que je ne suis pas habituellement. Mais étrangement avec lui, je veux prendre mon temps. Peut-être que mon avenir dans sa cours sera plus radieux que dans celle de Louis tout compte fait. Partir à l'aventure ne m'a jamais vraiment fait peur mais à présent je ne suis plus dans mon pays. Bien qu'en sa présence je me sens en sécurité, je me sens fragile à chaque fois que je suis loin trop longtemps. Serait-ce de l'attachement ? Dire que cet homme m'a enlever à la base... j'ai presque envie de rire seule à cette pensée.

Malheureusement un valet entre dans ma chambre pour venir me tendre une lettre sur un plateau. Après des remerciements je le laisse sortir tout en examinant l'écriture sur la lettre. Une écriture italique avec de belles courbes. Le cachet royal. Cela ne peut être que Guillaume. Sans attendre, je l'ouvre en pensant qu'il a du s'absenter sur plusieurs jours.

《 Les étoiles sont au rendez-vous. Je vous attends dans mon salon privée si le cœur vous en dit. Un thé chaud vous y sera servit par mes soins.

Guillaume》

Cet homme est un véritable charmeur quand il le veut. Pensant que je ne dois pas être vu je sors sans bougies pour longer le couloir dans la pénombre. Les gardes à ma porte me regardent de manière étrange alors que je marche de manière rapide mais discrète. Ce couloir est véritablement interminable quand on doit se cacher finalement. Quel idée de faire des palais aussi grand. Foutu monarque et leur égo à deux balles. Moi j'ai le plus grand château et j'ai une plus grande armée que toi. Finalement eux aussi ce sont des grands enfants quand on y pense bien. Amusé par ma réflexion fatiguée j'entre par la porte qui mène directement à son salon.

Guillaume debout près du feu dans la cheminée avec un verre de vin à la main pivote directement vers moi avec un large sourire.

— Avez-vous couru ?

— Être discrète dans d'aussi grand couloirs c'est un peu complexe je dois l'avouer.

— Vous n'avez pas à être discrète Éléonore. Rappelez vous je fais ce que je souhaite, lâche-t-il en me tendant une tasse de thé bien remplit.

— Merci, réponds-je en soufflant sur le liquide.

— Pardonnez mon absence d'aujourd'hui mais mes ministres sont toujours pressant et chargé de travail, argumente-t-il

— Je n'ai rien à pardonner Sire c'est normal que vous soyez accaparé par votre pays, dis-je en prenant une gorgée du thé.

— Guillaume, reprend-t-il une nouvelle fois.

— Pardon, soupiré-je avec une petite grimace, vous avez pris du thé à la framboise c'est mon préféré.

— Je le sais depuis un moment, sourit-il fière.

— Christopher ?