Tes mains soulèvent discrètement mon t-shirt pour venir se poser sur mon ventre chaud.
Un frisson fit grincer ma peau,
et ton sourire innocent enflamma mes sens.
Mes doigts replacèrent une de tes mèches de cheveux s'étant échappée te ton oreille.
Ma main droite franchit ta cuisse, puis tes joues rougissent.
C'était désormais mon sourire qui s'amusait de tes réticences.
Mais à quoi t'attendais-tu en étant installée à califourchon sur mes hanches ?
La télé chantonne pendant que notre après-midi d'automne s'envole.
Mon torse se redresse et mes mains saisissent ta taille avant que la laine de ton pull ne tombe en bas du lit.
Tu riais car mon nez te chatouillait, et mes baisers te faisaient saluer le ciel étoilé.
Quelques gémissements débordèrent anxieusement de ta commissure, mais je te rassure et te susurre,
- Le plaisir est un péché uniquement si on en abuse.
Tu viens coller ton front au mien.
Puis tu m'embrasses la joue.
Et je demeure perplexe.
Tu me chuchotes
- Perdre ses moyens face à la douceur n'est pas un crime.
Oh,
on dirait bien que le reste de tes vêtements avaient déserté l'instant suivant.
Désormais sous mon ombre, tu étais silencieuse,
et tu me contemplais amoureuse
avant que je ne t'envoie au septième ciel rejoindre Céphée.
Légèrement tremblants, l'énergie nous consume avant que l'on s'étende dans notre lit de plume.
Et on dirait que le voyage au dessus de la lune t'as plu,
car tes yeux étoilées semblent avoir pensé à moi.
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